PRECIS D'ANTHROPOBIOLOGIE DESCRIPTIVE ET METRIQUE DU SQUELETTE / Paul A.Janssens † et Raoul JL. Perrot / 2006-2007 / dernière révision : 20 novembre 2017
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2 - Le squelette crânien [Iconographie : Bert Janssens et Raoul Perrot]
Le squelette cranien est constitué de quatre parties :
L'état de conservation du squelette crânien est indiqué par la terminologie, laquelle diffère suivant les auteurs allemands ou français:
Lorsque le crâne est endommagé ou fragmenté, la restauration s'impose. Les fragments seront assemblés avec une colle se solidifiant rapidement (p.e. Velpon). Les pièces manquantes peuvent être remplacées par un plâtre non rétrécissant (p.e.Polyfilla). Les dents perdues post mortem seront recollées dans les alvéoles correspondantes. Les points crâniométriques seront ensuite indiquées au crayon ou au crayon feutre. Ceux qui se trouvent au niveau de la ligne médiane et aux deux côtés, l'orbite et le porion sont indispensables pour l'exécution des crâniogrammes ; les autres points, afin d'éviter des erreurs de mensuration lors de la prise de deux mesures différentes, mais ayant un même point en commun.
Elle s'effectue en deux étapes : une première description plutôt «subjective», morphologique, est nécessaire pour une évaluation du sexe, de l'âge et du phénotype cutané (si le crâne l'autorise et ceci, avant la synthèse générale englobant l'étude du post-crâne). D'éventuelles lésions pathologiques ou traumatiques seront recherchées, décrites et interprétées [paléopathologie].Il en sera de même pour certains caractères descriptifs, peu fréquents et qualifiés de caractères discrets.. Après la prise des paramètres et le calcul des indices, une description «objective», anthropométrique complétera ces données.
2.2.1 - La description morphologique renseignera sur l'état de conservation : cranium, calvarium, calvaria, calva, crâne reconstruit ou restauré, éventuellement les fragments manquants, la patine et les colorations par certains agents (bronze, cuivre, fer, ocre). La description du crâne concernera toutes les faces ou normae : antérieure ou norma facialis [ NF ], norma lateralis (= norma sagittalis )[ NL], supérieure ou norma verticalis [ NV], postérieure ou norma occipitalis [ NO] et inférieure ou norma basilaris [ NB]. On mentionnera les formes " aberrantes" d'origine congénitale telles que plagiocéphalie, trigonocéphalie, scaphocrânie, acrocrânie, oxycrânie et platycrânie, que l'on différenciera des déformations physiques (par pression de la terre) et des déformations artificielles opérées pendant l'enfance.On recherchera les trépanations et traumatismes guéris ou non (coups de hache ou d'épée), les ouvertures d'abcès (mastoïdite, sinusite), les réactions périostales (syphilis), cribra orbitalia, la disparition de l'épine nasale (lèpre), les ouvertures pathologiques (métastases, maladie de Kahler, tuberculose), l'épaississement osseux résultant de la maladie de Paget ou de l'âge (hyperostosis frontalis interna). On n'oubliera pas de mentionner également les lésions pseudo-pathologiques (taphonomiques) qui sont causées par des rongeurs ou des carnivores. Il va de soi que, dans la plupart des cas, un examen radiologique s'imposera. Plusieurs parties du crâne sont visibles en différentes normae. Pour cette raison, un examen organisé sur le schéma de ces divisions, peut être intéressant pour appréhender le crâne dans les trois dimensions de l'espace. Nous commençons par la forme du crâne : elle tient compte du contour géométrique dans lequel on peut l' inscrire. Il faut noter qu'entre en ligne de compte l' indice crânien horizontal : les formes ellipsoïde, ovoïde, pentagonoïde et sphéroïde se rencontrant essentiellement chez les dolichocrânes ; les formes rhomboïde, bursoïde et sphénoïde chez les brachycrânes.
Le fait que les arcades zygomatiques soient visibles ou non, en NV se traduit par l' indice crânio-facial transversal (phénozyge, arcades visibles, indice supérieur à 100.00 ; cryptozyge, arcades cachées, indice inférieur à 100.00). Nous étudions ensuite l'état des sutures : synostoses éventuelles et leur localisation (p.e. la portion S/3). Comme indicateur de l'âge, ce facteur a beaucoup perdu de sa valeur au profit de l'étude dentaire, de l'état des travées osseuses des épiphyses proximales de l'humérus et du fémur ou de l'examen de la facette symphysaire pubienne. Pour la NL, mentionnons la forme du ptérion en H, X ou en suture fronto-temporale. Divers éléments requièrent une attention particulière. Les apophyses mastoïdes seront grandes et longues, sinon petites et plates, selon qu'elles touchent ou non la surface de la table d'examen sur laquelle repose le crâne ; l'os occipital aura ses insertions musculaires très ou peu développées (torus transversus occipitalis ou «chignon», ce qui est un élément masculin); la zone glabellaire sera saillante ou non, tout comme les arcades orbitaires, dont la forme extrême constitue un véritable torus supraorbitalis " préhistorique"; enfin l'épine nasale peut être importante dans certains cas. La NO décrira les os wormiens éventuels (ossa suturae) dans la suture lambdoïde et, en particulier le fameux os des Incas (=os épactal) dont la base est limitée par les astérions, enfin une calotte en carène ou en forme de barque renversée dénote un cas de scaphocéphalie. En NF nous notons la présence éventuelle de la suture métopique, normalement synostosée à l'âge de trois ans, la description du bord orbitaire supérieur (aigu ou obtus), les cribra orbitalia éventuels qui sont, avec la disparition pathologique de l'épine nasale et des incisives centrales supérieures, des symptômes du syndrome de Moller-Christensen, enfin le bord inférieur de l'ouverture nasale avec la fossette prénasale ou le sillon prénasal. Pour la NO nous décrivons d'abord la forme de l'arcade alvéolaire qui sera parabolique, elliptique ou upsiloïde. L'examen des dents suit : on indiquera les dents perdues post mortem ou ante mortem (= intra vitam), leur degré d'abrasion (suivant Broca ou Brothwell ), la carie dentaire éventuelle, les anomalies dentaires, l'état des alvéoles, la formation de tartre, la réaction osseuse du palais sous forme d'une ostéite chronique (symptôme du syndrome de Moller-Christensen), le torus palatinus éventuel, les abcès et la présence du tubercule de Carabelli. Celui-ci est seulement retrouvé sur la M/1, rarement sur la M/2 et exceptionnellement sur la M/3; il affecte toujours la face antérieure et n'atteint jamais la face masticatrice. Sont encore à mentionner les racines bifides (à constater après extraction de dents) et la dystrophie de l'émail sous forme de stries transversales, signature de l'avitaminose D. Il est essentiel de noter l'état de la synchondrosis spheno-occipitalis [ X sur le schéma] tout en restant très prudent sur l'évaluaition de l'âge que l'on peut en déduire! L'épaisseur des os de la voûte crânienne a de l'importance lorsqu'il s'agit, soit de l'étude d'ossements humains préhistoriques (p.e. Néanderthaliens), soit d'états pathologiques (p.e. maladie de Paget, hyperostosis frontalis interna). Ces mesures sont prises à l'aide d'un instrument spécial, le pachymètre. A défaut de cet appareil, les crânes fragmentés entrent seuls en ligne de compte. Twiesselmann (1941) donne les valeurs suivantes (en mm):
II reste enfin à décrire la mandibule [Md] : menton saillant ou non, branches montantes massives ou graciles, ainsi que l'arcade dentaire (comme décrite ci-dessus pour le maxillaire supérieur ou maxilla).
2.2.2 - La description anthropométrique intègre le terme anthropologique, avec la valeur indiciaireobtenue entre parenthèses, p.e. ... le crâne est court (brachycrâne, Ind.crânien horizontal de. 81.46). Le crâne est long, moyen ou court [ICH] ; la voûte est haute, moyenne ou basse par rapport à sa longueur[indices verticaux, IV = Ind.de hauteur-longueur au basion / Ind.de hauteur-longueur au porion], étroite, moyenne ou large par rapport à sa largeur [indices transverses, IT = Ind.de hauteur-largeur au basion / Ind.de hauteur-largeur au porion]. Le front se qualifie d'après les valeurs indiquant sa largeur ou son étroitesse; il possède des crêtes divergentes, moyennes ou parallèles; il est arrondi ou plat [ Ind. de convexité fronto-sagittale]. Le foramen magnum peut être étroit, moyen ou large [Ind. du foramen magnum]. La face complète [ = totale, au sens où on peut prendre en compte la mandibule] oscille entre des valeurs dites «larges» et «étroites», parfois avec des chiffres «extrêmes», indiqués par le terme «hyper-» [IFT = Ind. facial total]. Ceci vaut aussi pour la partie supérieure de la face [ IFS = Ind. facial supérieur]. L'orbite est, elle aussi, étroite, moyenne ou large [IO = Indice orbitaire ], le nez apparaît étroit, moyen ou large [IN = Ind. nasal ], le palais sera décrit avec la même terminologie que celle de l'orbite et du nez [Indice palatin]. La face en NL sera prognathe, orthognathe ou mésognathe : cette constatation est à déduire de l' Indice alvéolaire ou des valeurs mesurées directement sur le crâniogramme sagittal. La mandibule sera longue et étroite, sinon courte et large, en passant par une forme intermédiaire [Indice mandibulaire], sa branche montante étant étroite, moyenne ou large [ Ind. de la branche montante]. Pour conclure, on mentionnera le volume des dents qui seront petites, moyennes, grandes ou très grandes, selon l'indicede Flower [ Ind. dentaire] . La capacité crânienne, qui est calculée suivant une formule dépendant du sexe de l'individu examiné, doit être indiquée.
2.3 - L'iconographie crânienne
Elle correspond aux dessins en vue externe des 5 normae déjà envisagées : facialis [ NF ], lateralis (= sagittalis )[ NL], verticalis [ NV], occipitalis [ NO] et basilaris [ NB]. Généralement, ce sont les quatre premières normae qui sont représentées : elles donnent, en effet, une bonne approche du crâne dans les trois dimensions de l'espace. La norma basilaris est peu représentée(sauf cas particuliers). Il est bon de noter qu'à l'époque du tout numérique, on pourrait imaginer se contenter de photographier les différentes vues crâniennes. En fait il n'en est rien, la photographie n'est qu'un complément (en particulier pour les vues de trois-quart) à l'examen graphique qui, lui, reste prioritaire, car seul apte à donner les valeurs réelles, qu'il s'agisse des paramètres ou des angles : ceci étant particulièrement l'atout des diagrammes crâniens ou craniogrammes ,qui correspondent au tracé des seuls contours selon les mêmes 5 normae. Le calvarium (suivant la nomenclature allemande) est fixé dans le crâniophore cubique (en prenant attention à ne pas abîmer l'os occipital!). On oriente ce calvarium suivant le plan de Francfort, qui comprend quatre points : les deux porions et les deux orbitaux. Le craniophore cubique contenant le crâne est ensuite glissé dans le dioptrographe cubique : la norma que l'on veut dessiner est alors orientée vers le haut, c'est à dire vers la plaque de verre transparent, sur laquelle s'appuie l'oeilleton de visée, constitué d'un dioptre et d'un réticule. Pour dessiner les autres normae il suffira, ensuite de tourner le craniophore. A chaque norma correspond son diagramme, l'obtention de celui -ci ne nécessite pas de travailler avec le dioptrographe : en effet il suffira de décalquer le contours sur la norma, précédemment dessinée. Le diagramme sagittal qui est réalisé à l'échelle 1, d'après la NL, est incontournable. Toutes les parties accessibles du calvarium, localisées dans ce plan médian, seront tracées : les ouvertures naturelles seront indiquées. On mentionnera avec précision les points anthropométriques tels que l'inion, le lambda, le bregma, la glabelle, le nasion, etc. On procédera de même avec les différentes hauteurs. Le tracé fournit l'occasion de vérifier sur le dessin les mesures prises directement sur le crâne :
Par ailleurs le diagramme sagittal permet d'établir géométriquement la hauteur de la calotte et de mesurer les angles [- frontal / de convexité frontale /-d'inclinaison de l'occipital /-de convexité occipitale /- d'inclinaison du foramen magnum] non accessibles autrement.
2.4 - Les points craniométriques
Point virtuel situé au milieu de la tangente aux extrémités postérieures des rebords alvéolaires du maxillaire (voir mensuration n° 60)
Point de rencontre des sutures lambdoïde, occipito- et pariétomastoïdiennes. Si un os de suture (os wormien), reste d'un fonticulus posterolateralis s'est formé, on détermine l'astérion en prolongeant les sutures sur l'os wormien jusqu'à leur rencontre.
Point antérieur médian du foramen magnum. Pour des raisons d'ordre pratique, ce point est situé un peu plus bas dans la direction antéro-inférieure.Le basion est symétriquement opposé à l' opisthion.
Point de rencontre de la suture sagittale et de la coronale. Dans le cas d' anomalies de la première [telles la grande fontanelle chez les enfants jeunes ou l'existence d'un wormien], le bregma est déterminé par la prolongation de la suture sagittale.
Le point le plus latéral de la suture coronale. Dans la plupart des cas, ce point se situe à la rencontre de cette suture et de la linea temporalis superior.
Point situé à la rencontre des os frontal, maxillaire et lacrymal.
ECTOCONCHION (ek/ec) [ NF ][ NL] Point du rebord latéral de l'orbite, qui est le plus éloigné du maxillo-frontal. La ligne raccordant ces deux points est parallèle aux bords supérieur et inférieur de l'orbite.
ECTOMALAIRE(ekm) [ NB] Point symétrique de l'endomalaire (cf. point suivant) sur la face vestibulaire des dents 17 et de 27.
ENDOMOLAIRE (enm) [ NB] Point symétrique de l'ectomalaire (cf. point précédent) sur la face vestibulaire des dents 17 et de 27. Ce point peut ne plus être déterminable suite à la perte de la seconde molaire et l'oblitération de l'alvéole correspondante.
Les deux points sont repérés en «tâtant» les parties latérales du crâne avec les olives du compas d'épaisseur, jusqu'à ce que la plus grande largeur soit obtenue.La position de l'instrument sera rigoureusement horizontale. Sont exclues de cette prise de mesure: la linea temporale inferior, la crista supramastoidea - si elle existe - et la région du conduit auditif externe (porus accusticus externus). Chez l'enfant, ces deux points se trouvent sur les bosses pariétales; dans le cas d'oxycrânie, au niveau des apophyses mastoïdes; chez les brachycrânes, ils se trouvent plus en, avant que chez les dolichocrânes. Dans la plupart des cas, ils se trouvent derrière et au-dessus du conduit auditif externe.
FRONTO-MALAIRE TEMPORAL (Fmt)[ NF ] Point le plus latéral de la sutura zygomaticofrontalis. Il se trouve sur le passage du plan frontal au plan sagittal.
FRONTO-TEMPORAL (Ft) [ NF ] Point situé le plus antéro-médial sur la linea temporalis superior.
GLABELLE (g/G) ( POINT GLABELLAIRE) [ NF ][ NL][ NV] ' Une confusion classique existe entre glabelle et point glabellaire. La glabelle désigne en fait la zone frontale plus ou moins saillante au dessus de la sutura nasofrontalis et entre les deux arcus superciliares : cette région est fortement conditionnée par le dimorphisme sexuel (développement prononcé chez l'homme, faible ou nul chez la femme)[cf. 4]. Le point glabellaire, quant à lui, est le point le plus saillant, situé sur la ligne médiane : c'est lui qui est utilisé (et nommé glabelle par simplification et habitude) dans la longueur maximum du crâne et la longueur maximum 2 du crâne.
Point le plus inféromédian du corpus mandibulae.
Point le plus bas en dehors et en arrière au niveau de l'angulus mandibulae. D'après Olivier (1960), il s'agit d'un point virtuel, situé à l'intersection de la tangente postérieure de la branche montante et de la tangente inférieure du corps de la mandibule. En pratique, on fixe ces points en tenant la mandibule à l'envers et en regardant ses angles mandibulaires dirigées vers le haut, tout en noircissant les points les plus saillants. Pour la mensuration n° 66, on utilisera les points les plus latéraux.
INFRA-DENTAL (id) [ NF ][ NL][Md] Point situé à l' intersection de la ligne médiane et du bord alvéolaire antérieur, entre les deux incisives centrales de la mandibule.
Point le plus saillant sur la ligne médiane, au niveau de la protuberantia occipitalis externa. Compte tenu de la possibilité de certaines formations aberrantes de cette région, ce point est localisé, anatomiquement parlant, à l'endroit où s'unissent sur la ligne médiane les deux lineae nuchae superiores (centre du tuberculum linearum). Lorsque ces deux crêtes sont peu développées, le point est fixé par l'allongement de ces lineae. Au contraire, si un chignon s'est formé (torus occipitalis transversus ), ce point doit être situé au niveau du bord inférieur, près des lineae nuchae superiores . En pareil cas, il convient de ne jamais utiliser la pointe de l'exostose en épine, dirigée vers le bas.
Point situé à l'union de la sutura frontolacrimalis et de la crista lacrimalis posterior, qui forme le bord supérieur du canal lacrymal.
Point de rencontre de la suture sagittale et de la suture lambdoïde. Il se détermine par prolongation de ces sutures, en cas de synostose, fontanelle ou os épactal (os inca).
MAXILLO-FRONTAL (mf) [ NF ] Point localisé sur la face interne médiate de l'orbite, à l'intersection de la crista lacrimalis anterior et de la sutura frontomaxillaris. Dans le cas où le bord médial de l'orbite est peu dégagé, on le repère d'abord en le noircissant à l'aide d'une pointe de crayon, celle-ci dirigée en partant du bord inférieur de l'orbite.
Point médian de la sutura nasofrontalis. Il ne s'agit pas du point le plus profond de la racine du nez (= sellion)!
NASOSPINAL (as) [ NF ][ NL] Point virtuel situé sur la ligne médiane de la tangente des points les plus inférieurs des bords de l'apertura piriformis. Ce point peut se trouver au dessus ou en dessous de la spina nasalis. Il conviendra éventuellement de l'indiquer à l'encre, sur le côté, si l'épine est très développée.
OBELION (ob) (non figuré). Point situé à l'intersection de la sutura sagittalis et de la ligne transversale, unissant les trous pariétaux ou leurs vestiges.
OPISTHION (o) [Diagramme sagittal][ NB] Point médian sur le bord postérieur du foramen magnum.
OPISTHOCRANION (op) [ NL] Point le plus postéro-médian de l'os occipital, où se mesure la distance rectiligne maximum, partant du point glabellaire. On localise ce point lors de la prise de la mesure n° 1 (g-op) : de la main droite, nous fixons l'olive du compas d'épaisseur sur la glabelle et de la main gauche, nous faisons glisser l'autre olive le long de la ligne médiane jusqu'à l'expansion maximale, sur la réglette graduée. Cet endroit est marque d'une croix.
Point de l'intersection de la tangente postérieure aux deux incisives centrales supérieures et de la ligne médiane. Ce point se localise encore sur le bord alvéolaire.
ORBITAL (or) (appelé également POINT INFRA-ORBITAIRE : PIO)[ NF ] Point le plus bas du rebord orbitaire.
Point le plus saillant antérieur, situé sur la ligne médiane de la mandibule. En anatomie, c'est le tuberculum mentale. Il est aussi appelé symphysien ou point mentonnier.
POINT PRE-ALVEOLAIRE ( PROSTHION 2 / POINT ALVEOLAIRE SUPERIEUR) [ NF ] Ce point est situé quelques mm au dessus du vrai prosthion : c'est le point le plus saillant sur la norma lateralis. Il est utilisé dans les mensurations des angles 72 et 74.
Point médian du rebord supérieur du conduit auditif extene ( porus accusticus externus ).
Point le plus bas, situé sur la ligne médiane entre les incisives centrales du rebord alvéolaire. Ce point n'est plus déterminable après une chute des dents, suivie de résorption alvéolaire. Ce prosthion est à ne pas confondre avec le point alvéolaire supérieur ou point pré-alvéolaire qui est le prosthion 2.
Ce point appelé aussi point alvéolaire supérieur ou point pré-alvéolaire, est situé quelques mm au dessus du vrai prosthion : c'est le point le plus saillant sur la norma lateralis. Il est utilisé dans les mensurations des angles 72 et 74.
Zone de rencontre des os frontal, pariétal, temporal et de la grande aile du sphénoïde. Il peut être réel, mais quelquefois il s'agit d'une figure dessinée soit en forme de H, par une suture sphéno-pariétale interposée, ou bien en forme de I, par une suture fronto-temporale interposée.
STAPHYLION (sta) [ NB] Point d'intersection de la ligne médiane du palais osseux et de la tangente antérieure aux concavités des bords postérieurs de ce palais.
Point le plus haut au niveau de la ligne médiane de la voûte crânienne (cf. paramètre n°22 a), le crâne étant installé selon le plan de Francfort.
Point le plus latéral de l'arcade zygomatique. Ces deux points sont déterminés lors de la prise de mesure n° 43.
Ces mensurations sont à indiquer en mm [longueur, hauteur, largeur, courbe, corde et circonférence], en cm3 [capacité crânienne], en g [poids crâne et mandibule] et en ° [angle]. Les numéros les plus couramment utilisés seront imprimés en gras. Ils correspondent à ceux de l'ouvrage de Martin-Saller (1959). Les indications OL. se réfèrent au travail de G. Olivier (1960) Pour chaque paramètre sont indiqués la technique de mesure et l'instrument employé.
Angle : / d'inclinaison de l'occipital / d'inclinaison du foramen magnum / de prognathisme facial supérieur (mesure directe) / de prognathisme facial supérieur (triangle facial de Rivet) / de prognathisme alvéolo-sous-nasal Capacité : Corde : / médiane-sagittale occipitale / médiane-sagittale de la partie supérieure de l'écaille occipitale / médiane-sagittale de la partie inférieure de l'écaille occipitale Courbe : / médiane-sagittale occipitale / médiane-sagittale de la partie supérieure de l'écaille occipitale / médiane-sagittale de la partie inférieure de l'écaille occipitale / poro-bregmatique (hauteur auriculo-bregmatique) / de la branche montante de la mandibule Largeur : / de l'arcade alvéolaire supérieure / de la branche montante de la mandibule Longueur : / de l'arcade alvéolaire supérieure Poids : Surface :
'
Deux dimensions [paramètres] d'un même organe sont confrontées en faisant le rapport de 100 fois la mesure la plus faible à la plus forte. Le quotient ainsi obtenu est qualifié d'indice et sa valeur est donnée sans unité.Classiquement un indice comporte trois classes. Comme pour les paramètres les numéros les plus couramment utilisés sont imprimés en gras : Ils correspondent à ceux de l'ouvrage de Martin-Saller (1959). Les indications OL. se réfèrent au travail de G. Olivier (1960). Pour 17 indices dont l'usage est peu fréquent, seule la formule a été mentionnée : nous n'avons pas jugé utile de rappeler les valeurs indiciaires.
Indice alvéolaire de Flower ( indice gnathique )(valeurs) Indice corono-pariétal (pour mémoire)(cf. Ind. fronto-pariétal) Indice cranien horizontal = Ind.de longueur-largeur [ICH](valeurs) /cranio-facial longitudinal (pour mémoire) /cranio-facial transversal (= transverso-zygomatique)(pour mémoire) / fronto-sagittale (valeurs) / pariéto-sagittale (pour mémoire) / occipito-sagittale (pour mémoire) / fronto-sagittale (pour mémoire) / pariéto-sagittale (pour mémoire) / occipito-sagittale (pour mémoire) /-de la calotte (pour mémoire) / -longueur au basion = indice vertical [IV](valeurs) / -largeur au basion = indice transverse [IT](valeurs) / -longueur au porion = indice vertical [IV](valeurs) / -largeur au porion = indice transverse [IT](valeurs) / palatine (valeurs) /-circonférence (pour mémoire) Indice de l'arcade alvéolaire supérieure( valeurs) / de l'écaille occipitale (pour mémoire) / de la mandibule (ind.mandibulaire)(valeurs) / du palais (Ind. palatin)(valeurs) Indice de la branche montante(valeurs ) Indice de robustesse du corps mandibulaire( valeurs ) Ind. dentaire (de Flower)(valeurs) Indice frontal (ind.fronto-pariétal)(valeurs) Indice frontal transversal ( valeurs) Indice fronto -biorbitaire(valeurs) Indice fronto -goniaque(valeurs) Indice fronto -zygomatique(valeurs) Indice nasal [IN](valeurs) Indice orbitaire [IO](valeurs) / fronto-pariétal (pour mémoire) / fronto-occipital (pour mémoire) / pariéto-occipital (pour mémoire) Module : / du crâne (pour mémoire) / facial (pour mémoire)
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