PRECIS D'ANTHROPOBIOLOGIE
DESCRIPTIVE ET METRIQUE DU SQUELETTE
/ Paul A.Janssens † et Raoul JL.
Perrot / 2006-2007
/ 2014
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6 - La phénotypologie
[Révisions Raoul Perrot : septembre 2012
/ novembre 2014 ]
6.1- Définition
La phénotypologie
est l'étude des éléments descriptifs et métriques,
extériorisés par un sujet et le rattachant à un
phénotype cutané, c'est à dire à un groupe
humain exprimant une certaine fréquence de
caractères. La pigmentation cutanée est le
caractère visible le moins discutable malgré ses
nombreuses variations et nous continuerons à
admettre l'existence des trois grandes populations
pour lesquelles nous retiendrons les termes de
phénotype cutané :
-
leucoderme
[terminologie considérée comme obsolète par
certains qui lui préfèrent les termes de
caucasien ou caucasoïde : les leucodermes sont (abusivement
à notre avis) appelés ainsi par les anthropologues américains,
alors que dans la zone géographique - le Caucase- d'où
est tiré leur nom, on trouve également des xanthodermes,
ainsi que l'a bien montré M.Guérassimov!],
-
xanthoderme [ou
mongoloïde]
-
mélanoderme [ou
négroïde].
Il est intéressant
de rappeler que les services de police judiciaire
français utilisent un fichier, le "Canonge " (
même connu du grand public!
L'Express, 2006) qui comporte l'état civil, la
photo et la description physique détaillée des
personnes "signalées" lors de leur placement en
garde à vue. Ce logiciel réactualisé en 2003,
retient aujourd'hui 12 "types ethniques" :
-
blanc-caucasien,
-
méditerranéen,
-
gitan,
-
moyen-oriental,
-
nord-africain-maghrébin,
-
asiatique-eurasien,
-
amérindien,
-
indien,
-
métis-mulâtre,
-
noir,
-
polynésien,
-
mélanésien.
Dans ce cours
consacré au squelette, nous n'envisagerons que
l'ostéophénotypologie
, soit l'étude
anatomique et métrique du squelette d'un individu,
permettant de lui attribuer, la probable
pigmentation cutanée de son vivant.
6.2- Le concept de race
"Le terme [de
race] vient de l'italien
razza. Il apparaît à la
Renaissance pour désigner les variétés d'animaux
et de plantes domestiqués, puis il est intimement
lié à la colonisation européenne. Du VVI° au XIX°
siècle, l'expression races humaines
se substitue à celle plus neutre de
variétés de l'espèce humaine. Elle
contient l'idée d'une transmission héréditaire de
caractères physiques, mais aussi mentaux, avec une
forte nuance évaluative - celle des races
supérieureset des races
inférieures. Très tôt, le sens de
race se situe donc à l'intersection de la
politique et de l'histoire naturelle (
Gayon,
2007).
Sapiens est la seule
espèce actuellement vivante du genre Homo. De
Toumaï à l'Homo sapiens moderne, se sont
"succédées" des formes différentes dont on ne
connaît que le phénotype osseux. Les
caractéristiques squelettiques sont évidemment
l'expression du génome, tout au moins en partie :
on sait, en effet que la variation d'un caractère
est sous la dépendance à la fois de facteurs
génétiques et de facteurs du milieu ; le
coefficient d'héritabilité est l'expression de
cette dualité. Par exemple la largeur de la tête
est à 95% (taux de 0.95) liée au génome, la
longueur du crâne (qui lui est corrélée dans
l'indice crânien ou céphalique horizontal) montre
au contraire un taux proche de 0, soit une
héritabilité nulle et, en théorie, une influence
du seul milieu! Quoiqu'il en soit, l'étude
anthropologique d'une population humaine montre la
fréquence de certains caractères justifiant le
regroupement des individus selon des phénotypes
différents. A partir de cette observation, les
anciens anthropologues ( tels RP.Charles
et R. Riquet ) avaient inventé des
systèmes compliqués de classification raciale :
l'un de nous avait tenté également l'aventure
raciologique (Perrot,
1971,
1974)!
Il est évident que le concept même de race a pu
générer des problèmes considérables entraînant
souvent des dérives racistes (
Mathieu, 2001 -
Iacono,
2003). Nombreux sont ceux qui reprochent, en
effet, aux anthropologues, en particulier
judiciaires ": [qu']
en dépit de leurs
assertions sur l'utilité de la notion de
race..Précis%20d'anthropobiologie/.[ils
continuent à inscrire]
à leur passif une
kyrielle de faux diagnostics et d'identifications
erronées"
(
Goodman, 1997)! En ce qui nous concerne, notre
activité judiciaire nous a montré depuis longtemps
que la possibilité de pouvoir indiquer, aux
services de police, le phénotype cutané d'un
squelette inconnu est une information
indispensable pour orienter correctement les
recherches. C'est pourquoi nous souscrivons
entièrement aux propos de V.
Novotny, M.Y. Iscan & S. Loth :
"
Through the
years, the term race has been used in
nonbiological connotations to describe ethnicity,
religious groups, and nationalities.
No one can deny
that significant, genetically based physical
differences exist between Caucasoids, Mongoloids,
and Negroids. There is nothing wrong with using
these terms in that context as a classificatory
mechanism to convey necessary
information
. In the
forensic context, the approach to race must be a
pragmatic one.
The
identification of unknown individuals is one of
the most important justifications for maintaining
biologically based racial
typologies
. Forensic interests have refocused research
efforts on this subject, despite attempts in some
anthropological circles to eliminate these
classifications. Even though not all skeletons fit
neatly into established categories, designating
remains as white, Mongoloid, or black
significantly decreases the number of possible
candidates and facilitates physical description,
especially after sex and age are
considered.
This
classification is also essential to facial
reconstruction, where recognizability is a major
aim
"
(
Novotny et al.,1993:76).
6.3 - Phénotypologie crânienne
Il est théoriquement
possible, de rattacher un groupe phénotypique à
chacune des classes des différents indices
crâniens : c'est ainsi, par exemple pour l'indice cranien
horizontal (tab.1), que les mélanodermes seraient
dolichocrânes, les xanthodermes, mésocrânes et les
leucodermes, brachycrânes! En fait, la réalité est
toute autre : les leucodermes, justement, occupent la totalité de
l'éventail de l'indice crânien horizontal, en
allant des dolicho/mésocrânes (Nordicoïdes et
Méditcrranoïdes) aux méso/brachycrânes (Alpinoïdes
et Dinaroïdes)(
tab.4).
Tableau 1 :
Répartition théorique de la
phénotypologie cranienne
métrique
|
Indice crânien horizontal
(
Ind. 1)
|
x-74
Dolichocrânes
|
75-80
Mésocrânes
|
81-x
Brachycrânes
|
Mélanodermes
|
Xanthodermes
|
Leucodermes
|
Indice facial supérieur
(Ind. 39)
|
x-49
Euryènes
|
50-55
Mésènes
|
56-x
Leptènes
|
Mélanodermes
|
Xanthodermes
|
Leucodermes
|
Indice orbitaire (
Ind. 42).
|
x-75
Chamaeconques
|
76-85
Mésoconques
|
86-x
Hypsiconques
|
Australiens
|
Mélanodermes africains
|
Xanthodermes
|
Leucodermes
|
Indice nasal
(Ind.48)
|
x-46
Leptorhiniens
|
47-51
Mésorhiniens
|
52-x
Chamaerhiniens
|
Leucodermes
|
Xanthodermes
|
Mélanodermes
|
Angle de prognathisme (= profil) total : il est
formé par l'inclinaison de la ligne Nasion
- prosthion 2
sur une droite horizontale partant de ce prosthion et
parallèle au Plan de Francfort.
Il
est important de noter que les valeurs indiquées ici sont
différentes de celles fournies par la méthode du triangle
facial de Rivet.
|
x-79°
Prognathisme
|
80°-85°
Mésognathisme
|
86°-x
Orthognathisme
|
Mélanodermes
|
Xanthodermes
|
Leucodermes
|
Indice mandibulaire (
Ind.62)
|
x-84
Brachygnathe
|
85-90
Mésognathe
|
91-x
Dolichognathe
|
Xanthodermes
|
Leucodermes
|
Mélanodermes
|
Indice largeur branche
montante
(
Ind.63)
|
x-51
Branche étroite
|
52-56
Branche moyenne
|
56-x
Branche large
|
Leucodermes
|
Xanthodermes
|
Mélanodermes
|
Eskimos
|
Préhistoriques
(H.Heidelbergensis :91
)
|
Les mensurations
isolées ont parfois été aussi, utilisées pour
distinguer les groupes phénotypiques (
Todd & Lindala,1928 d'après
Novotny et al.,1993:78
) mais les valeurs sont souvent trop proches pour
être suffisamment discriminantes : c'est ainsi que
la largeur faciale osseuse moyenne varie de 123 à
146 pour les américains caucasiens et de 123.3 à
145.1 pour les américains négroïdes, sexes
confondus! Certains auteurs ont également essayé
de déterminer les "races" par le biais de
fonctions discriminantes : c'est à E.Giles
& O.Elliot (
1962) que l'on doit les premières formules,
reprises depuis par de nombreux scientifiques, en
les modernisant ou en les critiquant (
Howells, 1970 -
Snow et al.,1979 -
Fischer & Gill, 1990, etc...).La
méthode (tab.2, suivant) consiste attribuer un
coefficient à chaque paramètres retenu et à
déterminer le "point de section" dont la valeur
est comparée à celle proposée dans le
tableau.
Dans la pratique (en
particulier en anthropologie judiciaire) il est
indispensable de prendre en compte (
tab.4), non seulement les valeurs indiciaires
mais également les caractères descriptifs (
Krogman & Iscan, 1986 -
Rhine,
1990 -
Novotny et al.,1993). Ces caractères sont
d'ailleurs présents dès avant la naissance! C'est
ainsi qu'une étude portant sur 70 fœtus
leucodermes et mélanodermes (provenant de la
collection du Smithsonian Institute) et prenant en
compte l'analyse statistique de la répartition de
13 caractères non-métriques, utilisés par groupe
de 5 (en particulier le rebord inférieur de
l'ouverture nasale, que l'on sait être aigu chez
les
leucodermes (caucasiens), mousse précédé d'une gouttière
chez les négroïdes)(tab.3, suivant) permet une
prédiction positive du groupe phénocutané, entre
70 et 80%, ce qui est un score très honorable (
Weinberg et al., 2005).
Tableau 3 : Variation de la
morphologie cranienne en fonction
des trois grands phénotypes
cutanés
|
|
Leucodermes
[Caucasoides]
|
Xanthodermes
[Mongoloïdes]
|
Mélanodermes
[Négroïdes]
|
Caractères
|
Nordicoïdes
|
Méditcrranoïdes
|
Alpinoïdes
|
Dinaroïdes
|
crâne
|
longueur
|
crâne
allongé
|
crâne
court
|
crâne
allongé
|
largeur
|
crâne
étroit
|
crâne
large
|
crâne
large
|
crâne
étroit
|
hauteur
voûte
|
voûte
haute
|
voûte
moy.basse
|
voûte
haute
|
voûte
moy. haute
|
voûte
basse
|
contour
sagittal
|
contour
arrondi
|
contour
arqué
|
arrondi+occiput
aplati
|
contour
arqué
|
contour
aplati
|
face
|
largeur
|
face
étroite
|
face
large
|
face
étroite
|
face
très large
|
face
étroite
|
hauteur
|
face
allongée (haute)
|
face
courte
|
face
allongée
|
face
courte (basse)
|
orbite
|
ouverture
|
anguleuse
|
arrondie
|
rectangulaire
|
nez
|
ouverture
|
étroite
|
moy.
large
|
moy.étroite
|
étroite
|
large
|
rebord
inférieur
|
aigu
|
mousse +
gouttière
|
profil
|
droit
|
incliné
vers le bas
|
palais
|
forme
|
étroite
|
moy.large
|
large
|
aspect
général du crâne
|
massif,
"rugueux", allongé, ovoïde
|
gracile,
lisse, allongé, pentagonoïde à
ovoïde
|
large,
moy."rugueux", arrondi
|
large,
arrondi avec occiput aplati
|
large,
lisse, arrondi
|
massif,
lisse, allongé,ovoïde
|
Tableau 4 :
Phénotypologie descriptive et métrique
des leucodermes
|
Norma
|
Nordicoïde
|
Méditcrranoïde
|
Alpinoïde
|
Dinaroïde
|
NV
|
calotte méso-dolichocrâne (69-78), de
forme ellipsoïde à pentagonoïde,
bosses pariétales arrondies à
sub-saillantes
occiput arrondi à subpointu.
|
calotte méso-dolichocrâne (73-79),
ovo-ellipsoïde à bosses pariétales peu
marquées.
|
calotte ovo-sphéroïde franchement
brachycrâne à hyperbrachycrâne
(78-92).
|
calotte méso-brachycrâne (77-85)
pentagonoïde
occiput aplati
|
NL
|
front vertical bombé.
Zone glabellaire plutôt forte.
Nez saillant par enfoncement du
nasion. Voûte orthochamaecrâne
(65-75/53-63) arrondie à
aplatie
méplat obéliaque possible
ébauche de chignon occipital
orthognathisme.
|
front légèrement bombé,
zone glabellaire moyennement
marquée.
voûte ortho-hypsicrâne
(74-80/62-68).
vertex aplati, méplat
obéliaque,
occiput subsaillant. orthognathisme
mais possibilité d'un prognathisme
léger.
|
front légèrement fuyant,
nez peu saillant.
voûte chamae-orthocrâne (68-74/56-63),
un peu aplatie occiput arrondi
orthognathisme
|
front relativement vertical puis
bombé, zone glabellaire plutôt
marquée au dessus d'un nez
saillant
voûte hypsicrâne (77-78/65-66) occiput
nettement aplati et vertical (comme
taillé à coup de hache)
orthognathisme.
|
NF
|
voûte métrio-acrocrâne (93-109/82-97)
à vertex bombé à sub-caréné.
face mésoleptène (52-61);
orbites méso-hypsiconques (77-78);
ouverture nasale méso-leptorhinienne
(40-50).
|
voûte acrocrâne (104-106/92-94)
arrondie, mais pouvant être légèrement
anguleuse. Face mésoleptène (54-57),
harmonique d'orbites méso-hypsiconques
(83-87); ouverture nasale nettement
leptorhinienne (40-46).
|
voûte arrondie, tapéino-métriocrâne
(89-93/77-81);
face méso-euryène (47-51), harmonique
avec des orbites méso-chamaeconques
(75-83) et une ouverture nasale
méso-chamaerhinienne (49-54).
|
voûte métriocrâne (91-94/79-82),
sub-arrondie. Face mésène à faiblement
leptène (52-56)
orbites mésoconques (80-84) ouverture
nasale méso-leptorhinienne
(46-49).
|
ICH (
Ind. 1)
|
69-78
[AB](cf2)
|
73-79
[AB]
|
78-92
[BC]
|
77-85
[BC]
|
IV (Ind.
2 et
4)
(1)
|
65-75
(53-63) [cb]
|
74-80(62-68)
[ba]
|
68-74(56-63)
[cb]
|
77-78(65-66)
[a]
|
IT(Ind.
3 et
5)
(1)
|
93-109(82-97)
[ba]
|
104-106(92-94)
[a]
|
89-93(77-81)
[cb]
|
91-94(79-82)
[cb]
|
IFS
(Ind. 39)
|
52-61
[21]
|
54-57
[21]
|
47-51
[32]
|
52-56
[21]
|
IO
(
Ind. 42)
|
77-87
[21]
|
83-87
[21]
|
75-83
[32]
|
80-84
[2]
|
IN
(Ind.48)
|
40-50
[12]
|
40-46
[1]
|
49-54
[23]
|
46-49
[12]
|
FC
(2)
|
[AB/cb/ba//21/21/12]
|
[AB/ba/a//21/21/1]
|
[BC/cb/cb//32/32/23]
|
[BC/a/cb//21/2/12]
|
(1) Les
valeurs entre ( ) pour les deux indices de
hauteur, sont celles au porion.
(2) Formule
crânienne, donnée dans l'ordre des 6 indices : les
lettres correspondent au neurocrâne, les nombres
au splanchocrâne. La convention adoptée est la
suivante :
A, a, 1 = long, haut
ou étroit selon l'indice concerné.
B, b, 2 =
moyen.
C, c, 3 = court ou
large.
Les valeurs
indiciaires à cheval sur deux classes sont
représentées par deux lettres ou deux
chiffres.
|
6.4 - Phénotypologie post-crânienne
Notons que, de même
que pour le crâne, certains auteurs se sont
également orientés, depuis déjà quelques
années, vers des analyses discriminantes de
paramètres métriques ou non-métriques concernant
le post-crâne (
DiBennardo & Taylor,1983
).
En ce qui concerne ce précis, un certain nombre de
ces paramètres
a été regroupé
dans les tableaux suivants, de manière à en
augmenter la lisibilité.
Nous tenons à
préciser la remarque importante suivante : en ce
qui concerne les valeurs indiciaires ou
angulaires, elles ne sont jamais à prendre au pied
de la lettre, en particulier si une seule d'entre
-elles oriente le diagnostic phénotypique vers un
groupe plutôt qu'un autre. Par contre, si
plusieurs de ces valeurs sont concordantes, et
tendent vers le même phénotype cutané,
ce dernier pourra être envisagé...avec
prudence!
Tableau 6 : Clavicule
[ caractères métriques]
|
Indice de robustesse
|
X-23.4
|
clavicule gracile
|
Mélanodermes (Est- Africains)
Boschimans
Leucodermes (femmes)
|
23.5-25,4
|
clavicule moyenne
|
Leucodermes (hommes)
|
25.5-X
|
clavicule robuste
|
Xanthodermes (Japonais)
|
Indice claviculo-huméral
|
X-45.9
|
clavicule relativement courte /
humérus
|
Mélanodermes
|
46.0-47.9
|
clavicule moyenne / humérus
|
Leucodermes
|
48.0-X
|
clavicule relativement longue /
humérus
|
Xanthodermes
|
Indice de largeur acromiale
|
X-14.9
|
extrémité acromiale étroite
|
Mélanodermes
|
15.0-15.9
|
extrémité acromiale moyenne
|
Xanthodermes
|
16.0-X
|
extrémité acromiale large
|
Leucodermes
|
Tableau 7 :Clavicule
[ caractères non-métriques]
|
Tubercule conoïde
[articulation avec apophyse
coracoïde]
|
absent
|
Mélanodermes
|
petit
|
moyen
|
Xanthodermes
Australiens
|
prononcé
|
Leucodermes
Mélanésiens
Négritos
|
Gouttière sous-claviculaire
[insertion du muscle,
sous-clavier]
|
absente
|
Xanthodermes (Japonais)
Mélanésiens
Australiens
Négritos
|
rudimentaire
|
petite
|
Leucodermes
|
moyenne
|
forte
|
Xanthodermes (Amérindiens)
|
Tableau 8 : Scapula
[ caractères métriques]
|
Indice scapulaire
|
X-63.9
|
dolichomorphie
|
scapula étroite
|
Leucodermes
|
Xanthodermes
|
64.0-66.9
|
mésomorphie
|
scapula moyenne
|
67.0-X
|
brachymorphie
|
scapula large
|
Mélanodermes
|
Indice glénoïdien
|
X-67.9
|
cavité à tendance ovalaire
|
77.0-79.9
|
cavité moyenne
|
Leucodermes
|
80.0-X
|
cavité à tendance arrondie
|
Indice
scapulo-huméral
|
X-46.9
|
scapula basse
|
individu à tronc court
|
Mélanodermes
|
47.0-48.9
|
scapula moyenne
|
individu à tronc moyen
|
Leucodermes
|
49.0-X
|
scapula haute
|
individu à tronc long
|
Xanthodermes
|
Angle axillo-spinal
|
35° : Négrilles
|
42° : Mélanodermes africains
|
45° : Leucodermes
|
Tableau 9 : Scapula
[ caractères non-métriques]
|
Forme du bord supérieur
:
-
3 types I, II et III
-
2 formes = droite ou concave pour
chacun
|
I : horizontal
|
Simiems anthropoïdes
Négrilles
|
II : moyennement ascendant (<
15°)
|
Mélanodermes
Leucodermes
|
III : fortement ascendant (>
15°)
|
Xanthodermes
|
Présence et forme de l'échancrure
coracoïdienne
|
1
|
absente
|
Simiems anthropoïdes
Simiems catharhiniens
Négrilles
|
2
|
présente
|
peu marquée
|
3
|
bien marquée
|
tous les phénotypes cutanés
|
4
|
orifice profond
|
5
|
orifice fermé
|
Leucodermes
|
Tableau 14 : Fémur
[Caractères métriques]
|
Indice
de robusticité
|
12
|
Mélanodermes
|
13
|
Leucodermes
|
14
|
Xanthodermes
Néanderthaliens
|
Indice pilastrique
|
X-99.9
|
pilastre nul
|
Leucodermes
Néanderthaliens
|
100.0-109.9
|
pilastre faible
|
110.0-119.9
|
pilastre moyen
|
Xanthodermes
|
120.0-X
|
pilastre fort
|
Mélanodermes
|
Indice de platymérie
|
X-74.9
|
hyperplatymérie
|
aplatissement AP très marqué
|
Mélanodermes
Boschimans
|
75.0-84.9
|
platymérie
|
aplatissement AP marqué
|
Xanthodermes (Japonais)
|
85.0-99.9
|
eurymérie
|
diaphyse arrondie en-dessous du
trochanter
|
Leucodermes
|
100.0-X
|
sténomérie
|
aplatissement transversal en-dessous
du trochanter
|
Angle collo-diaphysaire
|
Angle de 115°-120° ( Xanthodermes -
Leucodermes) à 120°-130°
(Mélanodermes)
|
Tableau 16 :Tibia
[Caractères
métriques]
|
Indice de robustesse
|
<20
|
Mélanodermes
|
20-21
|
Leucodermes
|
>21
|
Xanthodermes
|
Indice cnémique
|
X-54.9
|
hyperplatycnémie
|
aplatissement marqué
|
Mélanodermes
Hottentots
Boschimans
Néolithiques
|
55.0-62.9
|
platycnémie
|
tibia aplati transversalement
|
63.0-69.9
|
mésocnémie
|
aplatissement peu sensible
|
Leucodermes
Xanthodermes
|
70.0-X
|
eurycnémie
|
diaphyse arrondie
|
Indice tibio-fémoral
|
variations importantes de 78 (
Xanthodermes - Leucodermes) à 91
(Mélanodermes)
|
Angle de rétroversion
|
angle de 10° ( Leucodermes) à
18°-20° (Mélanodermes -
Néanderthaliens)
|
6.5
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