PRECIS D'ANTHROPOBIOLOGIE DESCRIPTIVE ET METRIQUE DU SQUELETTE / Paul A.Janssens † et Raoul JL. Perrot / 2006
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Annexe 1 - Caractères discrets du crâne
[ Raoul Perrot et Ludovic Bebono / 2007] [Révision juillet 2012]
1 - Définition de "caractère discret".
Le terme de caractère discret [qualifié également de caractère non métrique ( Berry, 1975 - De Stefano et al, 1984 - Perizonius, 1979 - Bergman, 1993, etc.), de discontinu ( Brasili-Gualandi & Gualdi-Russo, 1989, etc.) ou d'épigénétique ( Berry & Berry, 1967 - Hauser & De Stephano, 1989, etc.)] désigne un élément anatomique descriptif, non constant, pouvant être observé au niveau du crâne et du post-crâne.
Bien que discrets, ces caractères (en particulier ceux crâniens) sont l'objet, depuis la charnière XIX- XXème siècle, de très nombreux travaux concernant leur éventuelle signification biologique ( Corrucini, 1974) :
Par ailleurs, la prise en compte de ces caractères, étant donné leur expressivité très variable, parfois même à la limite de l'absence [classiquement la présence est indiquée par un "+", l'absence par un "-"], s'avère diffcile : leur appréciation pouvant différer de manière importante d'un chercheur à l'autre, en fonction de sa pratique ( De Stephano et al, 1984). Il était donc indispensable d'uniformiser la prise en compte des caractères non-métriques : souci qui apparaît déjà dans les travaux de Sullivan ( 1922)!
Ainsi que le proposent Gualdi-Russo et al. ( 1999), une bonne standarisation suppose une période d'apprentissage au cours de laquelle interviennent 4 observateurs : les deux premiers, ayant une connaissance théorique mais non pratique du problème, vont examiner séparement " en double-aveugle" la même série de crânes. De leur côté, les deux autres observateurs, ayant déjà l'habitude de l'examen des traits discrets, travaillent ensemble, également sur la même série de crânes. Le listing et la fréquence des caractères retenus par les quatre chercheurs, sont ensuite comparées par un test ki2.
2 - Les caractères discrets craniens
Les caractères discrets crâniens sont, de loin, les caractères non-métriques les plus étudiés et ceci depuis la plus haute Antiquité : c'est Hippocrate, en particulier, qui décrit pour la première fois les os wormiens des sutures crâniennes! Mais c'est à partir du tout début du XXème siècle que paraissent les premiers travaux scientifiques modernes.
2.1 - Les travaux historiques (1900 - 1940) [adapté de El-Najjar & McWilliams, 1978 ]
F. Russell dans "Studies in cranial variation" ( 1900), présente l'étude d'environ 2000 crânes pour lesquels il a retenu un certain nombre de traits morphologiques ( en particulier le canal hypoglossal et le foramen supraorbitaire ) considérés comme étant discriminants dans l'étude comparative des populations. Il essaie, en fonction de ces caractères de distinguer les Indiens nordaméricains de ceux sudaméricains. Dans l'ordre chronologique vient ensuite AF LeDouble dont les deux oeuvres majeures : Traité des Variations des Os du Crâne de I'Homme ( 1903) et Traité des Variations des Os de la Face de I'Homme ( 1907) font toujours autorité [il est intéressant de noter que le site de la Bibliothèque Interuniversitaire de Médecine de Paris ( http://www.bium.univ-paris5.fr/histmed/medica/paleo.htm ) présente une version intégrale numérisée de ces deux ouvrages]!
Les années 1930-1935 sont marquées essentiellement par les travaux d' Oetteking, Hooton, Wood-Jones et Akabori.
L'ouvrage d' Oetteking : "Craniology of the North Pacific Coast"( 1930 ), est particulièrement intéressant en montrant le grand intérêt anthropologique que peut représenter la prise en compte des cractères discrets. En effet la majorité du matériel osseux qu'avait à sa disposition cet auteur, présentait des déformations craniennes importantes rendant aléatoire toute étude métrique comparative avec des crânes intacts, ce qui n'était pas le cas en retenant les caractères non-métriques. [Une remarque est à faire cependant : Oetteking supposait que la déformation volontaire du crâne n'avait pas d'incidence sur l'apparition des traits discrets. Les travaux plus récents ( 1970) de NS Ossenberg :" The influence of artificial cranial deformation on discontinuous morphological traits" semblent démontrer, au contaire, une relative dépendance entre les deux].
Hooton, de son côté dans un examen détaillé d'une population d'Indiens du sud-ouest des Etats-Unis ( 1930), utilise également les caractères discontinus pour distinguer des sous-populations. Il en est de même pour Wood-Jones qui lui aussi prend en compte "The non-metric morphological characters of the skull as criteria for racial diagnosis" ( 1931, 1934).
Akabori ( 1934 ), quant à lui, propose une remarquable monographie dans laquelle il recherche les différences significatives (sexe, âge et côté) de 85 caractères morphologiques sur 400 crânes japonais modernes.
Dans l'ensemble ces travaux essaient de trouver une origine génétique à ces caractères morphologiques inconstants, c'est en particulier le cas de l'Ecole japonaise, héritière des recherches d'Akabori. En effet les scientifiques de l'archipel nippon ont consacré (et continuent d'ailleurs de le faire) de très nombreux études à l'histoire du Japon et des populations du Pacifique par le biais de la prise en compte des caractères discontinus crâniens : Dodo, 1972, 1974, 1986a, 1986c, 1987, 1994 - Dodo & Ishida, 1990 - Hanihara et al, 1998a, 1998b, 2003 - Ishida & Dodo, 1993, 1997 - Jidoi et al, 2000 - Katayama, 1988].
Il est impossible de citer tous les Auteurs, aussi nous n'en retiendrons que quelques uns en renvoyant le lecteur intéressé au tableau récapitulatif. Il est à noter que certains traits discrets, suscitent, plus que d'autres l'intérêt des chercheurs. A titre d'exemple on peut citer :
2.3 - Index des caractères crâniens non-métriques retenus
Pour ce Précis, nous avons retenu les 45 caractères discrets proposés par El-Najjar & McWilliams, dans leur remarquable ouvrage "Forensic anthropology. The structure, morphology and variation of human bone and dentition" ( 1978). Pour faciliter le travail du lecteur, nous en donnons ci-après la liste alphabétique : chaque lien renvoyant au tableau récapitulatif, où le caractère est décrit, éventuellement illustré et complété par les références les plus importantes le concernant [nous avons jugé utile de reprendre la bibliographie "historique" (1900-1940) et plus récente (1940-1978) figurant dans l'ouvrage d'El-Najjar & McWilliams, en la complétant par des références modernes].
Echancrure : |
Foramen : - alvéolaire palatin antérieur - de Huske - nasal - ovale |
Os : |
Pont : |
Sillon : |
Suture : |
Torus : - palatin |
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Caractère |
Localisation [rôle (éventuellement)] |
1 |
Eversion possible en rapport avec le fonctionnement du M.masseter [ Washburn, 1947 - Horowitz & Shapiro, 1955 - Avis, 1959 - Moss & Simon, 1968 - McWilliams, 1974]
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2 |
Variation de sa forme ( LeDouble, 1907) : le sommet pouvant être pointu ou arrondi, l'ensemble du processus étant vertical, incliné vers l'avant ou courbé vers l'arrière "en lame de sabre" (grade "a" de LeDouble)[ Avis, 1959]
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3 |
Foramen sur la portion antéro-latérale du condyle occipital [Emissaire du N.hypoglosse][ LeDouble, 1903 - Oetteking, 1930 - Akabori, 1934 - Berry & Berry, 1967 - Ossenberg, 1969 - Sublett, 1970 - Dodo, 1987]
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4 |
Taille variable d'un individu à un autre[ Oetteking, 1930 - DeVilliers, 1968]
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5 |
Le long de la mastoïde. [Attache d'un fascia du M.temporal][ Hooton, 1930 - Oetteking, 1930 - Washburn, 1947 - Scott, 1957 - DeVilliers, 1968] |
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6 |
Déhiscence tympanique ( = foramen de Huske) (fig.3) |
Perforation de forme irrégulière du plancher du mur antérieur du méat auditif. Taille et fréquence variable[ LeDouble, 1903 - Hooton, 1930 - Oetteking, 1930 - Anderson, 1962 - Ossenberg, 1969 - Sublett, 1970 - Dodo, 1974]
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7 |
Encoche de la suture pariéto-temporale à l'intérieur du temporal : cet espace pouvant être occupé par un wormien[ Oetteking, 1930 - Akabori, 1934 - Laughlin & Jorgensen, 1956 - Brothwell, 1959 - Anderson & Merbs, 1962 - Bass, 1964 - Breathnach, 1965 - Berry & Berry, 1967 - Ossenberg, 1969 - Dodo, 1974]
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8 |
Exostoses du conduit auditif, visibles à travers le méat auditif. Elles proviennent généralement du mur postérieur du conduit[ Turner, 1879 - Russell, 1900 - Hrdlicka, 1935 - Oetteking, 1930 - Dodo, 1972 - Kennedy, 1986 - Standen et al,.1997]
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9 |
Face linguale de la partie antérieure de la mandibule, au niveau des racines des deux centrales. Foramen unique bilatéral, multiple[ DeVilliers, 1968]
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10 |
Partie antérieure du maxillaire. Foramen unique, bilatéral ou multiple[ El-Najjar & McWilliams, 1978] |
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11 |
Au dessous du rebord inférieur de l'orbite, sur le maxillaire.Habituellement unique mais peut être multiple. [ Passage des N.infraorbitaires et de vaisseaux][ Schultz, 1954 - Riesenfeld, 1956 - DeVilliers, 1968 - Sublett, 1970]
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12 |
Localisation bilatérale sur la périphérie de l'occipital, entre condyles occipitaux et suture temporale.[Foramen émissaire de la veine jugulaire][ Oetteking, 1930 - Akabori, 1934 - Dodo, 1986 a, 1986b]
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13 |
Au niveau de la suture occipito-mastoïdienne, soit sur la portion mastoïdienne du temporal soit sur l'occipital[ Oetteking, 1930 - Boyd, 1931 - Akabori, 1934 - Berry & Berry, 1967]
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14 14 bis |
14 - Portion antérolatérale externe du corps mandibulaire au niveau du menton : en dessous de l'apex de la racine de la première prémolaire. Foramen simple, parfois doublé. Possibilité de foramens accessoires.[Foramen émissaire de la branche mandibulaire du N.trigeminal et de vaisseaux accompagnants en direction du fascia de la lèvre inférieure.] 14 bis - Portion antérolatérale interne du corps mandibulaire au niveau du menton[LeDouble, 1907 - Oetteking, 1930 - Akabori, 1934 - Montagu, 1954 - Riesenfeld, 1956 - Murphy, 1956- Breathnach, 1965- Ossenberg, 1969 - Sublett, 1970]
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15 |
Foramen nasal (fig.1 et fig 2) |
Partie supérieure de chaque os propre du nez: peut être multiple[ Akabori, 1934]
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16 |
Sphénoïde (au niveau de la base du crâne) [Sortie du rameau mandibulaire du Vème N.crânien, sa racine motrice et l'artère méningée accessoire][ LeDouble, 1907 - Akabori, 1934 - Breathnach, 1965]
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17 |
Situé médialement par rapport à M3 maxillaire[ Berry & Berry, 1967]
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18 |
Sur les deux pariétaux : en arrière de la moitié postérieure de la sagittale. [ Passage de veines émissaires depuis le sinus sagittal supérieur. Parfois petite branche de l'artère occipitale][ LeDouble, 1903 - Hooton, 1930 - Oetteking, 1930 - Akabori, 1934 - Bass, 1964 - Breathnach, 1965 - Berry & Berry, 1967 - Ossenberg, 1969 - Sublett, 1970]
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19 |
En arrière du condyle occipital [Passage d'une veine émissaire du sinus sigmoïde au plexus vertébral.] [ Oetteking, 1930 - Wood-Jones, 1931, 1934 - Akabori, 1934 - Breathnach, 1965 - Berry & Berry, 1967- Ossenberg, 1969 - Sublett, 1970]
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20 |
1/3 médial rebord orbitaire supérieur : classiquement un ou plusieurs foramens, parfois seulement une encoche plus ou moins ouverte [Passage du nerf corrugator supercilius][ Oetteking, 1930- Wood-Jones, 1931 - Akabori, 1934 - Breathnach, 1965 - Berry & Berry, 1967 - DeVilliers, 1968 - Ossenberg, 1969 - Dodo , 1974 , 1987]
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20bis |
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21 |
Petit foramen situé entre 1 et 5 mm du rebord latéral du plateau tympanique[ Laughlin, 1963 - Ossenberg, 1969]
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22 |
Sur la portion orbitaire de l'arcade zygomatique. Unique ou multiple : à ne pas confondre avec les pertuis vasculaires généralement présents dans cette zone mais de plus petite taille [Foramen émissaire de la branche zygomaticofaciale du N.zygomatique][ Breathnach, 1965 - Berry & Berry, 1967]
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23 |
Au dessus de la marge supérieure du méat acoustique. Fosse de petite taille à fond mince et plat [Attache d'une partie des cartilages de l'oreille.][ Akabori, 1934 - Turner & Laughlin, 1963]
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24 |
En avant du foramen magnum sur la portion basilaire de l'occipital : cette dépression peut mesurer de 2 à 4 mm de diamètre pour une profondeur de 1à 7 mm[ Romiti, 1891 - Rizzo, 1901 - LeDouble, 1903- Sullivan, 1920, 1922 - Collins, 1926 - Oetteking, 1930 - Ossenberg, 1969]
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25 |
Epaisseur variable de la pars tympanica[ Anderson, 1962 - DeVilliers, 1968 - Sublett, 1970]
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26 |
3ème racine sur la face linguale de la racine distale de la première molaire mandibulaire[ Taylor, 1899 - Pedersen, 1949 - Tratman, 1951 - Gabriel, 1971 - Turner, 1969, 1971]
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27 |
Wormien situé au niveau de l'astérion : lieu géométrique de rencontre des sutures temporo-pariétale et lambdoïde[ Akabori, 1934 - Ossenberg, 1969, 1970 - Sublett, 1970]
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28 |
Enorme, et unique, wormien (cf. os lambdoïde et wormiens lambdoïdes) occupant la suture lambdoïde d'un astérion à l'autre[ Matthews, 1889 - LeDouble, 1907 - Hooton, 1930 - Oetteking, 1930 - Torgersen, 1951a - Deol et al, 1957]
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29 |
wormien situé au niveau du ptérion[ Oetteking, 1930 - DeVilliers, 1968 - Ossenberg, 1969 - Sublett, 1970]
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30 |
Os japonicum (fig.1 et fig 2) |
Arcade zygomatique : lié à la persistance de la suture tranvsersozygomatique qui est plus ou moins perpendiculaire à la suture temporozygomatique et délimitant un petit territoire osseux autonome[ Oetteking, 1930 - Birdsell, 1949 - Torgersen, 1951a - DeVilliers, 1968 - Hanihara et al, 1998a]
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31 |
(cf. wormiens lambdoïdes) |
Gros wormien (cf. os des Incas) à la jonction des sutures sagittale et lambdoïde (lambda)[ Akabori, 1934 - Berry & Berry, 1967 - Sublett, 1970 - Dodo, 1974]
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32 |
Os propres du nez (forme) (fig.1) |
8 types ( Martin & Seller, 1959 ) : forme générale de trapèze à base inférieure, plus ou moins rétréci transversalement [ DeVilliers, 1968 - Sublett, 1970]
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33 |
Formation osseuse transverse, franchissant à mi-distance des deux extrémités, le sillon mylohyoïdien. Ce dernier étant étant situé, verticalement sur la face linguale de la branche montante de la mandibule [Passage N. et artère mylohyoïdiens][ LeDouble, 1907 - Anderson, 1962 - Bass, 1964 - Breathnach, 1965 - Ossenberg, 1969 - Laughlin & Jorgensen, 1956 - Sublett, 1970 - Dodo, 1974 - Jidoi & Dodo, 2000]
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34 |
Le processus ptérygoïdien du sphénoïde peut présenter, sur sa marge postérieure, assez près du foramen ovale, une excroissance osseuse en forme de pont ou d'épine.[Passage vasculaire.][ LeDouble, 1903 - Hooton, 1930 - Oetteking, 1930 - Akabori, 1934 - Chouké, 1946, 1947 - Ossenberg, 1969 - Sublett, 1970]
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35 |
Lieu géométrique de rencontre des 4 os crâniens :frontal, pariétal, temporal et sphénoïde.Le ptérion peut présenter une forme en H, X ou K. Parfois se développe un wormien : os épiptérique[ Collins, 1926, 1930 - Hooton, 1930 - Bass, 1964 - Murphy, 1956]
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36 |
Sillon AP dans le plancher orbitaire se terminant au contact du rebord inférieur de l'orbite [Passage des N.infraorbitaires et de vaisseaux.][ El-Najjar & McWilliams, 1978]
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37 |
Partie médiane de l'endocrâne. A prendre en compte son orientation. Normalement en arrivant vers l'occipital il s'oriente vers la droite du crâne. Variations : orientation à gauche avant l'occipital, continuation sur l'occipital, terminaison floue au contact de l'occipital[ LeDouble, 1903 - Sublett, 1970 ]
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38 |
Petite suture au niveau de la portion orbitaire du maxillaire sous le rebord inférieur de l'orbite, elle descend parallèlement à l'ouverture nasale et se termine au niveau du foramen infraorbitaire quand il existe [Oetteking, 1930 - Akabori, 1934 - Bass, 1964 - Ossenberg, 1969]
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39 |
Milieu du frontal. A la naissance frontal en 2 parties qui vont se souder entre 1 et 2 ans, en ne laissant qu'un vestige au niveau de la zone glabellaire. Si persistance chez l'adulte on parle de métopisme [déterminisme génétique, familial, gène dominant][ LeDouble, 1903 - Bryce and Young, 1916 - Bolk, 1917 - Sullivan, 1922 - Limson, 1924 - Maslovskie, 1927 - Augier, 1928 - Schultz, 1929 - Akabori, 1934 - Montagu, 1937 - Comas, 1942 - Hess, 1946b - Woo, 1949a - Torgersen - 1950 - 1951b - Urison, 1959 - Breathnach, 1965- Ossenberg, 1969 - Baaten & all, 2003]
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40 |
Suture située transversalement sur le palatin entre les dents 17/18 et 27/28[ Akabori, 1934 - Sublett, 1970]
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41 |
Formation osseuse longitudinale au niveau de la face linguale de la Md, entre le processus alvéolaire, au dessus et la ligne mylohyoïdienne, en dessous. De la C aux M. Corrélation possible avec le torus palatin [ Furst, 1908 - Furst & Hansen, 1915 - Hooton, 1918 - Campbell, 1925 - Drennan, 1937 - Hrdlicka, 1940 - Moores et al, 1952 - Lasker & Lee, 1957 - Suzuki & Sakai, 1960 - Johnson et al, 1965]
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42 |
Ostéoformation le long des molaires maxillaires [ Hooton, 1918 - Hrdlicka, 1940 - Woo, 1950 - DeVilliers, 1968]
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43 |
Le long de la suture intermaxillaire, débutant près du foramen incisif (en AR de la 11) et pouvant s'étendre jusqu'à la marge postérieure du maxillaire. Corrélation possible avec le torus mandibulaire. [Hooton, 1918 - Campbell, 1925 - Matthews, 1933 - Thoma, 1937 - Hrdlicka, 1940 - Miller & Roth, 1940 - Lasker, 1947, 1950 - Woo, 1950 - Scott, 1957 - DeVilliers, 1968 - Sublett, 1970 - Axellson & Hedegaard,1985 - Barbujani et al, 1986]
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44 |
Exostose en forme de pointe arrondie, située juste en dessous du condyle mandibulaire : les dimensions varient de 1 à 10 mm en hauteur et de 4 à 7 mm en largeur [Insertion du ligament latéral temporomandibulaire][ Breathnach, 1965]
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45 |
Wormiens de taille moyenne à petite pouvant occuper la suture lambdoïde d'un astérion à un autre (cf. os lambdoïde et os des Incas)[ Dorsey, 1897 - Torgersen, 1951a - Hess, 1964a - Bennett, 1965 - Ossenberg, 1969 - Sublett, 1970 - El-Najjar & Dawson, 1977]
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39 : Suture métopique 32 : Os propres du nez 1 : Angle goniaque
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20 bis : Echancrure supraorbitaire 15 : Foramen nasal 22 : Foramen zygomatique 30 : Os japonicum 14 : Foramen mentonnier
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Dessin et légendes R.PERROT / inspiré de El-Najjar & McWilliams, 1978. |
15 : Foramen nasal 22 : Foramen zygomatique 30 : Os japonicum 9 : Foramen alvéolaire mentonnier 14bis : Foramen mentonnier interne 41 : Torus mandibulaire |
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35 : Ptérion 29 : Os épiptérique 45 : Wormiens lambdoïdes [28 : Os des Incas / 31 : Os lambdoïde] 27 : Os astérionique 13 : Foramen mastoïdien 23 : Fosse supraméatique 33 : Pont mylohyoïdien |
Dessin et légendes R.PERROT / inspiré de El-Najjar & McWilliams, 1978. La mandibule est supposée resséquée, au niveau de la symphyse mentonnière, de manière à montrer les caractères discrets, en position linguale,de l'hémi-mandibule droite. |
42 : Torus maxillaire 17 : Foramen palatin accessoire 34 : Pont ptérigospineux 16 : Foramen ovale 21 : Foramen tympanique marginal 12 : Foramen jugulaires |
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10 : Foramen alvéolaire palatin antérieur 43 : Torus palatin 40 : Suture palatine transverse 24 : Fossette pharyngée 6 : Foramen de Huske |
Dessin et légendes R.PERROT / inspiré de El-Najjar & McWilliams, 1978. |
Figure 4 - Caractères discrets du crâne : variation du pterion. |
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D'après El-Najjar & McWilliams, 1978 . [Fr = frontal - P = pariétal - T = temporal - S = sphénoïde]. Le ptérion peut présenter une forme en H (A et E), X (F) ou K (B et D). Parfois se développe un wormien : os épiptérique (C). |
Figure 5 - Caractères discrets du crâne : variation des os propres du nez. |
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D'après El-Najjar & McWilliams, 1978. |
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