Cahiers Lyonnais d'AnthropoBiométrique, 1, 2012 / Lyon-France
ISSN 2260-0442
Expertise par biométrique
de similarité d'un tableau du XVIIIème siècle pouvant représenter
Danyel de Kervégan, ancien maire de Nantes.
Brice
POREAU12
1
- Chercheur-Enseignant associé au Laboratoire d’Anthropologie
Anatomique et de Paléopathologie, Université Claude Bernard-Lyon
1
2
- Contact : poreau_brice@yahoo.fr
Résumé :
Un tableau d'école française, fin XVIIIème siècle, est adressé
à l'Auteur afin d'évaluer si le portrait représenté est celui de Danyel de
Kervégan, ancien maire de Nantes. Ce tableau initialement attribué
au peintre Greuze, serait un portrait de Goupil de Préfeln,
un député des Etats généraux. Cette dernière attribution est remise
en question par le propriétaire actuel du tableau. La biométrique de similarité
est utilisée pour comparer le portrait du tableau
à expertiser et un dessin de Sablet représentant Kervégan.
Mots-clés
: biométrique de similarité ; Kervégan ; Sablet ; Greuze.
Abstract :
Appraise by similarity biometrics of a painting from the end of the
eighteen-century which can represent Danyel de Kervegan, former
mayor of Nantes.
An French school painting from the end of the
eighteen-century,
is addressed to the Author in order to evaluate if the portrait
represented is that of Danyel de Kervegan, former mayor of Nantes.
This painting is initially allotted to the Greuze painter, representing
a portrait of Goupil de Prefeln, a deputy of the "Etats
Généraux". This last attribution is called in
question by the current owner of the painting. The similarity
biometrics is used to compare the portrait of the painting to
be appraised and a drawing of Sablet representing Kervegan.
Key words
: symilarity biometrics ; Kervegan; Sablet;
Greuze
1-
Introduction :
Un tableau, acquis par héritage,
représentant un portrait d'homme habillé d'un manteau vert, limité au buste,
sur un fond uni, non représentatif, nous a été adressé
pour expertise. Cette peinture n'est ni datée, ni
signée. Le tableau a été restauré dans
les années 2000. Au dos du tableau, il y avait une étiquette portant la mention
: « (1782) Jn Bte Greuse (sic) pinxit Goupil de Prefeln député aux états
généraux 1789 son ami ». Néanmoins, le tableau actuel
restauré ne porte plus cette mention. Il en résulte que l'auteur du
tableau est considéré comme étant Jean Baptiste Greuze, et le personnage
représenté Goupil de Préfeln. Le propriétaire actuel du tableau
pose la question de l'attribution de ce tableau à Greuze, ainsi que la question
de la représentation du personnage : est-ce Goupil de Préfeln ?
Le visage du personnage
représenté est extrêmement précis dans sa finition. Sur le plan anatomique, les
détails au niveau des yeux, au niveau des muscles de la face, des plis (comme
les plis nasogéniens) sont représentatifs de l'école française du XVIIIème
siècle. Vu la précision du travail
effectué, vu qu'il n'y a ni nom, ni date sur la toile présentée, la
question posée est celle d'un autre grand maître du XVIIIème siècle qui aurait
pu être l'auteur de ce portrait. Les différentes recherches
menées par le propriétaire actuel du tableau l'ont amené
à émettre l'hypothèse selon laquelle le personnage
représenté sur son tableau serait Danyel de Kervégan
et le peintre Jacques Louis David
[1] [6], qui est justement l'auteur d'un portrait de Danyel de Kervégan.
Dans ce contexte, il nous est
demandé de mettre en œuvre une étude par biométrie de similarité afin d'évaluer
la pertinence de cette hypothèse. Nous allons donc comparer dans un
premier temps le visage du tableau à expertiser (figure 1) avec un portrait de
Kervégan dessiné par François Sablet (28x20cm), exécuté en 1809 (selon les
sources du propriétaire actuel du tableau), du musée Dobrée (Nantes).
2-
Matériel et méthode :
2.1
Matériel :
Le tableau à expertiser
correspond à une peinture restaurée durant les années 2000, sur ordre du
propriétaire actuel. Les dimensions sont de 54 cm de
hauteur pour 41 cm de largeur (figure 1). L'examen de l'oeuvre restaurée
ne montre aucune particularité sur la toile ou le dos de celle-ci.
Par ailleurs
aucune mention de date et de signature n'a pu être relevée.
|
|
Figure 1 : tableau à
expertiser [H: 54cm, L:41cm]
|
Figure 2 : Kervégan (1809), Sablet, Nantes
[H:28cm, L:20cm]
|
2.2
Méthode:
Afin de comparer le visage du
tableau à expertiser (figure 1) avec le dessin de Sablet, authentifié, et
représentant Danyel de Kervégan (figure 2) nous
utilisons la biométrique de similarité, méthodologie
développée dans le cadre du Laboratoire d'Anthropologie
de Lyon par le Dr. Raoul Perrot [2] ainsi
que notre propre méthode des lignes
cranio-caudales [4] permettant de comparer une vue de face et une vue de profil.
La méthode biométrique comprend trois étapes: tout
d'abord la mise en place de repères anatomiques (points anatomiques), sur le
visage, ou le reste du corps; puis la mesure de distances entre les points
choisis et enfin, le calcul des indices définis. Ce dernier élément montre que seules les proportions du tableau sont
importantes: il n'est pas nécessaire dans cette méthode de connaître les
distances absolues (réelles) mais uniquement relatives. Cela signifie qu'il est
possible de travailler sur des photographies d'œuvre, de les modifier pour les
traiter et faire apparaître plus facilement les points anatomiques sans que les
calculs ne soient faussés. Un second point important est la possibilité de
travailler sur des copies d'œuvres, que ce soit des photographies ou autres
représentations: les travaux originaux ne sont pas nécessaires, à partir du
moment où il n'y a pas eu de modification de proportions. Cette méthode est
utilisée initialement dans le domaine judiciaire: les clichés obtenus lors de
braquages de vols à mains armés, par exemple, sont alors comparés à des images
de prévenus. Mais les clichés obtenus lors des braquages, par les caméras de
vidéo-surveillance restent d'une qualité très approximative. Dans l'application
de cette méthode à l'histoire de l'art, il en ressort que même une copie de
tableau ou de dessin de mauvaise qualité permet d'effectuer les comparaisons
entre les différentes données [2]. Le seul point important est de garder les
proportions. Des copies d'œuvres, notamment disponibles sur Internet sont tout
à fait de qualité suffisante pour permettre l'étude par la biométrique de similarité.
La vérification authentique peut être faite ultérieurement sur les données
originales, mais uniquement à titre de confirmation.
Le premier point pour aborder cette
méthode est la notion de repères anatomiques.
Au niveau du visage, sont retenus les
points suivants : vertex (V), euryon (E), glabelle (G), nasion (N),
opisthocranion (O), zygion (Z), point sous orbitaire (PSO), tragion (T), point
sous nasal (PSN), gnathion (Gn) œuvres. Dans l'établissement des
mesures, nous aurons une précision du centième de millimètre. A
partir de ces différents points sont établis des paramètres
qui confrontés deux à deux fournisent des indices.
Un indice est une valeur sans unité,
établie à partir des mesures sur les
peintures, dessins, ou photographies [
3-4-5].
La formule de calcul d'un indice est : paramètre A/paramètre
B X100. La valeur obtenue est donc comprise entre
0 et 100. Le nombre d'indices à prendre en compte
est laissé à la discrétion de l'expert. Mais, plus le nombre d'indices utilisés
est important, plus le score de
similarité1
obtenu sera objectif.
La méthode des lignes cranio-caudales permet
de comparer une
vue de face et de profil. Pour
cela, nous allons définir trois axes pour identifier un espace en trois
dimensions (espace euclidien de dimension trois). Supposons
un corps humain en position anatomique, vu de face, bras le long du corps,
pommes des mains visibles, nous allons définir tout d'abord, l'axe (xx')
représentant l'axe transversal (de gauche à droite), puis l'axe (zz')
représentant l'axe cranio-caudal (de la tête aux pieds) et en fin l'axe (yy')
d'avant en arrière (comme s'il transperçait le corps humain). Selon
ces trois axes, il existe donc une rotation Rz, qui s'effectue selon l'axe
(zz'). Pour notre corps humain, si nous considérons uniquement la tête, une
rotation Rz signifie que la tête tourne de droite à gauche ou de gauche à
droite sans être penchée (signe du non par exemple). En terme de vues, il
s'agit du passage d'une vue de face à une vue de profil si l'on effectue une
rotation Rz de 90°.
|
Le
peintre effectue sa vue de face. Il s'agit donc d'une projection (car la
peinture est en deux dimensions) du visage réel (ou imaginaire) en trois
dimensions. Cette projection est donc appelée plan, car elle est de dimension
deux, par rapport à l'espace (qui est de dimension trois). Puis il souhaite
faire une vue de profil (donc une nouvelle projection, car en dimension deux).
Dans les termes mathématiques précédemment donnés, il demande donc au sujet
d'effectuer une rotation du visage (selon l'axe (zz'), il s'agit donc d'une
rotation Rz. Puis il peint sa vue de profil en deux dimensions: il s'agit donc
d'une projection (d'un visage en trois dimensions) sur un plan (défini par les
axes (yy') et (zz').
La
question est de savoir si nous pouvons comparer ces vues de face et de profil.
Notre méthode utilise des mesures des distances de points anatomiques. Afin que
la comparaison soit pertinente, il faut donc que les distances, et pas
uniquement les points anatomiques, soient visibles sur chaque visage. Or,
entre une vue de face et une vue de profil, les segments parallèles à l'axe
(zz') sont conservés.Prenons
une distance mesurée entre la glabelle et le point sous-nasal (longueur du
nez): sur un même sujet, cette longueur sera identique sur les deux vues.De même
avec la longueur entre la palpébrale supérieure et la palpébrale inférieure:
les mesures seront identiques pour un même sujet en vue de face et en vue de
profil.Nous
pouvons utiliser ces mesures de segments, tous parallèles à l'axe (zz'), qui
est aussi l'axe cranio-caudal: nous définirons cette méthode par la méthode des
lignes cranio-caudales pour comparer une vue de face et une vue de profil.
3
-
Résultats
Nous
allons maintenant procéder à un examen comparatif
du tableau à expertiser (fig.3)
avec le visage de Kervégan (fig.4)
|
|
Figure 3 :
visage du tableau à expertiser
|
Figure
4 : visage de Kervégan (Sablet, 1809)
|
3.1 Points
faciométriques(cf. tableaux 1 à 5) :
Les
proportions pour les mesures puis les calculs d'indice ont été respectées.
Pour
chaque schéma, nous avons cinq lignes cranio-caudales: L1 (ligne centrale), L2,
ligne de l'œil droit du visage et L3 ligne de l'œil droit passant par le centre
de la pupille et L4 passant par le coin externe orbitaire droit. Enfin, la
ligne L5 est la ligne passant par le tragus droit. Pour la
ligne L1: il y a six points représentés de A à J (les numéros B, D, F, H
n'existent pas): le A correspond au point le plus haut puis C le point suivant
en descendant sur le visage et ainsi de suite (cf.tab.1). Pour la
ligne L2, il y a 7 points représentés (cf.tab.2) ; 5 points pour L3
(cf.tab.3). L4 (cf.tab.4) et L5 (cf.tab.5) comprennent
4 points.
3.2
Paramètres (cf. tableaux 6 à 10) :
Tableau 6 : Paramètres pour les lignes L1
|
(en mm)
|
Tableau à expertiser
|
Sablet
|
AG
|
89,54
|
66,38
|
AI
|
120,56
|
88,22
|
AJ
|
131,20
|
96,28
|
GI
|
31,04
|
21,88
|
GJ
|
41,64
|
30,04
|
AC
|
59,28
|
43,68
|
AE
|
76,18
|
59,54
|
Tableau
7 : paramètres pour les lignes L2
|
(en mm)
|
Tableau à expertiser
|
Sablet
|
KL
|
9,84
|
8,00
|
KM
|
26,44
|
18,02
|
LO
|
49,10
|
37,50
|
LP
|
59,18
|
45,42
|
OP
|
10,02
|
7,10
|
MQ
|
66,16
|
55,40
|
MR
|
103,08
|
87,30
|
Tableau
8 : paramètres pour les lignes L3
|
(en mm)
|
Tableau à expertiser
|
Sablet
|
ST
|
13,04
|
8,58
|
SU
|
28,00
|
19,52
|
SV
|
45,86
|
32,26
|
TV
|
33,02
|
22,78
|
UW
|
66,02
|
55,12
|
Tableau
9 : paramètres pour les lignes L4
|
(en mm)
|
Tableau à expertiser
|
Sablet
|
XY
|
25,32
|
17,20
|
XZ
|
45,92
|
29,22
|
Yα
|
56,74
|
44,50
|
Tableau
10 : paramètres pour les lignes L5
|
(en mm)
|
Tableau à expertiser
|
Sablet
|
βγ
|
10,06
|
6,56
|
βδ
|
23,08
|
15,28
|
γε
|
24,92
|
16,78
|
βε
|
35,02
|
24,28
|
3.3 Indices
21 indices au total ont été
retenus au total : les indices 1 à 9 compris
correspondent à L1.
Tableau 11 : valeurs
indiciaires
|
Numéro d'indice
|
Formule
|
Tableau à expertiser
|
Sablet
|
I1
|
AGx100/AI
|
74,27
|
75,24
|
I2
|
AGx100/AJ
|
68,24
|
68,94
|
I3
|
GIx100/GJ
|
74,54
|
72,83
|
I4
|
AIx100/AJ
|
91,89
|
91,62
|
I5
|
ACx100/AG
|
66,20
|
65,80
|
I6
|
ACx100/AJ
|
45,18
|
45,36
|
I7
|
GIx100/AC
|
52,36
|
50,09
|
I8
|
AEx100/AJ
|
58,06
|
61,84
|
I9
|
AEx100/AG
|
85,07
|
89,69
|
I10
|
KLx100/KM
|
37,21
|
44,39
|
I11
|
LOx100/LP
|
82,96
|
82,56
|
I12
|
OPx100/MQ
|
15,14
|
12,81
|
I13
|
MQx100/MR
|
64,28
|
63,45
|
I14
|
STx100/SU
|
46,57
|
43,95
|
I15
|
STx100/SV
|
28,43
|
26,48
|
I16
|
TVx100/UW
|
50,01
|
41,32
|
I17
|
XYx100/XZ
|
55,13
|
58,86
|
I18
|
XYx100/Yα
|
44,62
|
38,65
|
I19
|
βγx100/βδ
|
43,58
|
42,93
|
I20
|
βγx100/γε
|
40,36
|
39,09
|
I21
|
βδx100/δε
|
65,90
|
62,93
|
N=21
|
Sigma algébrique
= 10,96
|
Score de similarité = Sigma algébrique/N
|
10,96/21=
0,52
|
% de
similarité = 95%
|
3.4 Comparaison
des valeurs indiciaires (cf.tableau 11)
D'après
R.Perrot : « La ressemblance (ou similarité)
va être établie en prenant en compte la différence algébrique des valeurs
indiciaires (ou angulaires) (….) Ensuite, la somme algébrique de l'ensemble des
intervalles indiciaires est calculée puis divisée par le nombre d'indices et de
valeurs angulaires pris en compte; le résultat obtenu (qui est donc une moyenne
algébrique) représente le score de similarité(...) » Ici
le score de similarité (= sigma algébrique/N soit ici :
10.96/21) de 0,52 correspond à une similarité très importante entre les deux visages : 95% 1
4
-
Discussion
des résultats
Les calculs indiciaires présentés ci-après sous forme
graphique (diagrammes 1 et 2), permettent de montrer les différences fondamentales entre les
indices des deux visages.
Le diagramme 1 en étoile montre les différences pour chaque
indice. Les indices I10, I16 et I18 montrent des disparités plus marquées que
les autres indices, mais la similarité est importante.
Le diagramme 2 sur les aires des
courbes d'indices permet de mettre en évidence les différences relevées au
sujet des indices précédents.
5 -
Conclusion
La biométrique de similarité ici
employée permet d'attester une ressemblance majeure (95%) entre le visage du
tableau à expertiser (vue de face) et le visage du dessin de Sablet
représentant Kervégan.
La
biométrique de similarité apporte donc un argument important concernant le
personnage peint du tableau à expertiser : Kervégan peut être le sujet de ce
tableau.
6 -
Remerciements
Nous tenons à remercier ici Monsieur
X, propriétaire du tableau qui nous
en a confié l'expertise et qui a en autorisé la publication sous
forme d'un article dans le cadre des Cahiers Lyonnais d'AnthropoBiométrique.
Note
1-
Le tableau suivant [2] propose
pour chaque valeur du score de similarité le % de similitude
existant entre les deux visages A et B comparés :
- pour un score de 0, le % d’assimilation
des deux visages est de 100%. Les deux visages présentent donc 100% de
similitude ce qui permet de conclure que B est manifestement A,
- pour un score de 1, le %
d’assimilation des deux visages est de 90%. Les deux visages présentent
donc 90% de similitude ce qui permet de conclure qu'il existe une forte probabilité que
B puisse être A ,
- à l’opposé pour un score de 10, le % d’assimilation des deux visages
est de 0% ! Les deux visages ne présentent aucune similitude ce qui permet de conclure que B n’est manifestement pas A.
- à noter que, très logiquement, l'augmentation
de la moyenne algébrique est inversement proportionnelle à la ressemblance (
assimilation positive) : pour une moyenne algébrique de 2, le % de ressemblance
tombe à 80, pour une moyenne algébrique de 3, le % de ressemblance tombe à 70
et ainsi de suite ( cf.tableau ci-dessous) :
Tableau
: Score de similarité et % d'assimilation pris en compte
dans la comparaison
Bibliographie :
[1] Bordes P., 2005.
David, Empire to
exile, Yale University., 392p.
[2]
Perrot R., 2012. L'identification faciale du vivant. Cahiers
Lyonnais d'AnthropoBiométrique, vol 1.
[3] Perrot R., 2007.
Biométrie faciale et expertise d'œuvre
d'art, Paleobios, 15.
[4] Poreau B., 2011.
Comparaison
entre l'arbre des veines et l'Adoration des Mages de Léonard de Vinci (fin du
XVème siècle), Palebios, 16.
[5]
Poreau B., Perrot R., 2011. Un
exemple d'application de la biométrique de similarité au domaine
artistique : le dessin MI 867.3285 de Jean Auguste Dominique Ingres lui a t'il
servi d'essai pour sa peinture les Ambassadeurs d'Agamemnon (1801)?, Paleobios,
16.
[6] Schnapper A., (sous la
direction de), 1989, Jacques-Louis David (1748-1825), RMN, Paris.
Cahiers Lyonnais d'AnthropoBiométrique, 1, 2012 / Lyon-France
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Expertise par biométrique
de similarité d'un tableau du XVIIIème siècle pouvant représenter
Danyel de Kervégan, ancien maire de Nantes ( Brice POREAU )
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