PALEOBIOS , 14 / 2006 / Lyon-France ISSN 0294-121 X

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Présence de la peste (Yersinia pestis) dans le cimetière protestant de Saint-Maurice au XVIIème siècle

(Val-de-Marne, France). Archéologie et microbiologie.  

Djillali Hadjouis 1*, Dang LaVu2, Gérard Aboudharam2 , Michel Drancourt 2 & Philippe Andrieux 1

    

* Correspondance : Dr. Djillali Hadjouis, LDA 94, 3 rue Guy Moquet, 94800, Villejuif - courriel : djillali.hadjouis@cg94.fr ou djillali.hadjouis@wanadoo.fr

1 - Laboratoire départemental d’Archéologie du Val-de-Marne, 3 rue Guy Moquet, 94800, Villejuif.

2 - Unité des Rickettsies et Pathogènes Emergents, CNRS UMR 6020, Faculté de Médecine, Marseille

[ Article mis en ligne le 8 juin 2007]   

 

Résumé :

Depuis les années 1970, des fouilles archéologiques préventives ont été réalisées par le Service d’Archéologie du Val-de-Marne et la Société d’Histoire et d’Archéologie de Saint-Maurice dans l’emprise du premier et second   temple de Charenton- Saint-Maurice. La fouille du cimetière protestant du XVIIe siècle en 2005, menée sous la direction de l’INRAP et en collaboration avec le laboratoire départemental d’Archéologie du Val-de-Marne a mis en évidence plus de 165 inhumations ainsi que les vestiges du premier temple. Les premières analyses paléopathologiques montrent les symptômes d’un rachitisme vitamino-résistant sur une grande partie de la population inhumée ainsi que la présence de la peste chez trois individu s.   L’identification du bacille pesteux a été faite sur deux individus de sexe masculin et féminin provenant de la nécropole, le troisième a été reconnu sur une inhumation momifiée, retrouvé en 1986 dans un sarcophage en plomb. L’inhumé concerne un noble anglais, Thomas Craven, protestant et membre de l’église réformée parisienne, mort en 1636 à l’âge de 18 ans. Les analyses biomoléculaires réalisées par le laboratoire des Rickettsies de la faculté de Médecine de Marseille donnent ici leurs premiers résultats.

Mots-clés : Archéologie préventive, cimetière protestant, paléopathologie, peste, ADN.  

 

Abstract :

Presence of Yersinia pestis in the Protestant cemetery of St-Maurice in the 17th century (Val-de-Marne, France) . Archaeology and Microbiology

Since the 1970s, the Archaeological Service of Val-de-Marne and the Historical and Archaeological Society of St-Maurice have been engaged in the cultural resource management of the site surrounding the first and second temples of Saint-Maurice . The excavation of the 17th-century protestant cemetery in 2005, led by INRAP (National Institute of Archaeological Researches) in collaboration with the Departmental Laboratory of Archaeology of the Val-de-Marne, revealed more than 165 inhumations as well as remains of the first temple. The first palaeopathological analyses indicated symptoms of a vitamin-resistant rachitis (rickets) on the major part of the buried population as well as the presence of Yersinia pestis in three individuals. The identification of this bacterium was made on two individuals (one male and one female) from the necropolis and on a mummified body found in 1986 in a lead sarcophagus near the former protestant cemetery. The body is that of an English lord, Thomas Craven, who died and was mummified in 1636 at the age of 18. The primary results of biomolecular analyses done by the Laboratory of Rickettsiae of the Faculty of Medicine of Marseille are presented here.

Keywords : Preventive archaeology, protestant cemetery, palaeopathology, Yersinia pestis , DNA.

     

Introduction et contexte de la fouille.

La commune de Saint-Maurice possède un remarquable potentiel archéologique tout le long de la Marne et plus particulièrement dans la zone inscrite entre le pont de Charenton et l’église. Et c’est précisément dans ce secteur que l’INRAP (Institut National de Recherches Archéologiques Préventives) a réalisé en 2005 la fouille d’une nécropole protestante du XVII ème siècle, en collaboration avec le laboratoire départemental d’Archéologie du Val-de-Marne. Il faut préciser que des fouilles ont été effectuées dans les années 1970 dans les environs immédiats de l’emprise du premier temple de Charenton-Saint-Maurice, aussi bien par la Société d’Histoire et d’Archéologie de Saint-Maurice qui a mis au jour des occupations depuis le Haut-Empire (cave gallo-romaine) jusqu’au XVII ème (fondations du mur nord du temple et de la crypte) (Raimbault, 1975-1976, 1977), que par le laboratoire départemental d’Archéologie du Val-de-Marne. Ce dernier a découvert notamment en 1986 un sarcophage anthropomorphe en plomb en parfait état de conservation, situé lui aussi à l’emplacement de l’ancien cimetière protestant jouxtant le second temple dit de Charenton, ainsi que des surveillances archéologiques en 1994 qui ont permis de mettre en évidence notamment un ancien bief et les structures de l’ancienne usine des eaux de l’hospice de Charenton ( Mousset, 1994 - Thomas & Mistrot, 1994). Concernant la momie du noble anglais Thomas Craven (fig.1), une publication ultérieure montrera à la fois le contexte funéraire ainsi que les études épidémiologiques et scanographiques de cette sépulture rarissime.

Fig. 1 Corps momifié de Thomas Craven, lors de l’ouverture   du sarcophage en plomb (cliché B. Allard, LDA 94).

Les nécropoles provenant d’édifices religieux catholiques abondent d’informations sur les états démographiques, sanitaires et morpho-fonctionnels des populations inhumées ainsi que sur leurs pratiques funéraires. Il est en revanche, très rare que le protestantisme français soit éclairé par des découvertes archéologiques. Pour la première fois en France, ce vide vient d’être comblé par la découverte   d’un cimetière protestant du XVII ème siècle, où furent enterrés des centaines de huguenots de la région parisienne.

Les fouilles de sauvetages, à l’emplacement de la construction d’une résidence médicalisée, dirigées par J. Y. Dufour de l’INRAP et ses collaborateurs, ont permis de localiser les fondations du premier temple construit en 1607. Ce temple fut incendié lors d’une émeute catholique en 1621. Un second temple fut construit à 150 mètres du premier en 1623 et détruit définitivement en 1686, un an après la révocation de l’Edit de Nantes.

Pour la première fois donc, les vestiges du plus important temple de la communauté huguenote dans le royaume de France ainsi que son cimetière sont révélés. Ce dernier sera d’autant plus exceptionnel d’un point de vue anthropologique   puisque son recrutement funéraire concerne les huguenots parisiens sur une période de 80 ans, à savoir de 1606 à 1685 ( Dufour et Buquet, 2006).

Fig. 2  Vue des sépultures du cimetière protestant de Saint-Maurice, fouilles été 2005 (cliché D. Hadjouis, LDA 94).

La fouille et le diagnostic de fouille ( Dufour, 2001) qui n’ont concerné que la partie occidentale du cimetière ont permis d’identifier 163 sépultures individuelles, une sépulture double et 7 ossuaires (fig.2 et 3). Toutes les classes d’âge sont représentées et la population infantile et enfantine n’est pas limitée puisqu’elle totalise au sein de l’ensemble des inhumés, environ 1/3 d’individus immatures ( Dufour et Buquet, 2006). Les contextes funéraire et anthropologique sont en cours d’étude par C. Buquet (responsable du secteur anthropologique, INRAP), le domaine paléo-épidémiologique et traumatique par D. Hadjouis (responsable du secteur paléopathologique, Laboratoire départemental d’Archéologie du Val-de-Marne).

 Dès la fouille, nous avons constaté la présence de signes rachitiques sur un grand nombre de squelettes ainsi que la présence de pathologies alvéolo-dentaires et d’anomalies articulaires du squelette des membres et du rachis. Les premiers travaux paléopathologiques issus de cette population montrent que les os de la cuisse et de la jambe  présentent un grand nombre de malformations articulaires de type Genu varum et Genu valgum. Le plus important est celui du Genu varum bilatéral qui est ici, secondaire à un rachitisme, atteignant jusqu’à 53, 7% ( Hadjouis, 2006). Les fémurs correspondants à cette courbure axiale sont représentés par la mise en place d’importantes Coxa vara (53, 5%) dont la fermeture de l’angle cervico-diaphysaire atteint parfois les 115° sur un axe fémoral très arqué. Les reconstitutions fémoro-tibiales présentant ce type de malformations articulaires sont reliées au sol par une posture bipodale dont certains tarses sont également en pied varus ( Hadjouis, 2006). Par ailleurs, l’étude radiographique de tous les tibias, montre qu’un tiers de la population juvénile et adulte présente des lignes de Harris à leurs épiphyses distales, signes de divers troubles de la croissance. Cet indice de morbidité assez fort est révélateur, comme pour les Cribra orbitalia et les hypoplasies linéaires de l’émail dentaire, d’un stress au cours du développement de l’enfant, causé par la malnutrition, le rachitisme et tout un contexte épidémiologique.

Fig. 3  Une des sépultures du cimetière de Saint-Maurice qui a conservé une partie du cercueil en bois ( cliché D. Hadjouis, LDA 94).

Prélèvements dentaires et observations paléopathologiques.

  Les prélèvements dentaires ont concerné sept sépultures, incluant la momie du noble anglais Thomas Craven et six sépultures prises au hasard (sépultures 165, 204, 238, 243, 290 et 299). Pour chaque sépulture anonyme, une dent a été étudiée, respectivement n°23, 22, 43 63, 22 et 23, selon la terminologie de l’odontologie médicale (21, 22 et 23, incisive centrale, latérale et canine supérieures gauches ; 43 canine inférieure droite ; 63 canine lactéale supérieure gauche).   Deux dents (n°21 et 23) ont été prélevées sur le squelette de Thomas Craven. Pour chaque dent, les restes pulvérulents de la pulpe dentaire ont été extirpés stérilement de la chambre pulpaire et l’ADN total a été extrait comme décrit précédemment ( Drancourt et al.,1998). Deux gènes dont la séquence est spécifique de la bactérie responsable de la peste, Yersinia pestis, ont été amplifiés par la technique PCR en présence de témoins négatifs. Le gène pla a été amplifié avec succès dans les deux prélèvements de Thomas Craven et dans les prélèvements des individus 165, 243 et 290. Le séquençage des produits d’amplification a retrouvé une séquence présentant 167/169 bases similaires à celles de la séquence de référence. Ces premiers résultats ont été confirmés par l’amplification et le séquençage du gène rpoB pour les deux prélèvements de Thomas Craven, et pour les individus 165 et 290, avec des séquences présentant 100 % de similarité avec la séquence de référence. Au total, 3 individus ont un diagnostic de certitude de peste, et un individu (243) un diagnostic probable. La momie de Thomas Craven est ainsi le premier individu pestiféré identifié par la combinaison des données anthropologiques, historiques et paleomicrobiologiques. Dans toutes ces expérimentations, les témoins négatifs sont restés négatifs.

Les squelettes en question présentent un certain nombre de pathologies et d’anomalies articulaires dont les plus spectaculaires sont   mentionnées ci-dessous.

La sépulture 290  (squelette incomplet) est un adulte de sexe féminin qui a développé au cours de son vivant une scoliose discrète avec arthrose vertébrale au niveau du rachis thoracique haut (remaniements osseux, traces d’éburnation et ostéophytes). Au niveau du membre supérieur, les os du bras présentent une asymétrie dimensionnelle avec notamment un humérus gauche plus long que son homologue droit. Il présente en outre un cubitus valgus (déviation externe du tiers distal de l’humérus). Au niveau du membre inférieur, les gros orteils droit et gauche ont développé à leurs extrémités distales d’importants remaniements arthrosiques qui se manifestent par une formation ostéophytique postéro-interne de l’articulation distale, suite probablement à la présence d’un hallux valgus. A ce stade de l’évolution, la subluxation en dehors de la première phalange sur le métatarsien montre une tête du premier métatarsien hypertrophiée dans sa partie interne (bourse séreuse probablement infectée du vivant de l’individu, pincement de l’interligne et ostéophytose).

La surface articulaire des premiers métatarsiens gauche et droit est flanquée d’ostéonécroses, signes de mouvements mécaniques intenses.

Cependant, la pathologie qui retient le plus l’attention réside au niveau du crâne et particulièrement au maxillaire (fiog. 4 et 5).Le palais présente une importante perforation (12 mm X 8 mm), située à l’arrière du foramen incisif et sur la suture interpalatine. Elle est accompagnée de 3 autres perforations sur le processus palatin gauche de taille inégale, dont l’une plus importante en taille (4 mm de diamètre), présente une morphologie externe des bords, identique à celle qui se trouve sur la ligne palatine. Ce type de nécroses, d’aspect inflammatoire, répond probablement aux anomalies dentaires des dents antérieures du maxillaire. En effet à l’hémi-maxillaire gauche, les incisives centrale et latérale sont restées incluses dont l’une, très éloignée de son alvéole d’origine. L’alvéole de l’incisive centrale est complètement obstruée, et la dent, visible à travers la perforation, présente une couronne achevée, dont le développement s’est arrêté au collet. Le bord libre de l’incisive, situé en-dessous et à la limite de cette pathologie palatine est nécrosé. Concernant l’incisive latérale incluse, sa position dans l’alvéole est anatomique, mais déborde par sa racine le bord inférieur de l’échancrure nasale. Le diagnostic différentiel pourrait être une ostéïte. En effet, un certain nombre de maladies infectieuses développe ce type de nécroses au niveau du palais.

La parodontose et la maladie carieuse (pulpite) et autres affections péri-apicales et kystes alvéolo-dentaires sont tout aussi importantes chez cet individu. Plusieurs dents sont tombées de son vivant   et plusieurs autres étaient sur le point de l’être.

 

Fig. 4 Maxillaire de l’individu 290, montrant les perforations palatines

(cliché D. Hadjouis, LDA 94).

Fig. 5  La perforation située à la limite de la suture inter-palatine du maxillaire de l’individu 290 montre l’inclusion de l’incisive centrale

(cliché D. Hadjouis, LDA 94).

 

 

La sépulture 243 est celle d'un adolescent âgé d’environ 17 ans. Les troisièmes molaires qui n’ont pas percé sont encore visibles dans leurs alvéoles. Les dents de l’hémi-mandibule droite présentent un important décalage antéro-postérieur par rapport aux dents homologues gauches dû, probablement à une asymétrie basi-crânienne ou à un asynchronisme du temporal. La voûte crânienne se distingue par une érosion de la table externe, qui se retrouve par endroits sur la table interne, notamment sur les parties temporo-occipitales. Le squelette des membres est anormalement épais et se distingue notamment au membre inférieur par d’importantes malformations articulaires de type Genu valgum, plus spectaculaire encore sur le côté droit. Cet épaississement se caractérise en radiographie par la présence d’une apposition sous-chondrale diaphysaire et métaphysaires. Au niveau du rachis, c’est le sacrum qui retient particulièrement l’attention, notamment par la sacralisation des vertèbres coccygiennes. Ainsi, ce sacrum à 5 vertèbres est en outre flanqué d’une Spina bifida de S1, S3, S4 et S5.

La sépulture 165 contient le squelette d'un nouveau-né, dont les premières analyses anatomo-morphologiques ne montrent pas d’anomalies ou de maladies particulières.

  Conclusion.

A l’évidence, les premiers résultats de la fouille du cimetière protestant de Charenton-Saint-Maurice, où furent enterrés les populations huguenotes de la région parisienne nous livrent désormais deux points capitaux. Le premier s’inscrit dans la connaissance des cimetières huguenots français (jamais fouillés auparavant), de leur recrutement et de leur rituel funéraires. Le second se distingue par la mise en évidence de populations de pestiférés dans le nord de la France   entre 1606 et 1685. Le protocole de prélèvements dentaires, mis en place lors de la fouille préventive et qui a été effectué au hasard sur 6 sépultures, ne nous autorise pas à avancer l’hypothèse d’un cimetière de pestiférés, puisque   au sein de ce lot, 3 sépultures ont livré des tests négatifs. Cependant, il est intéressant de noter que l’inhumation d’un protestant étranger, en l’occurrence le noble Thomas Craven, dans le cimetière du temple de l’église réformée parisienne permet de mettre en avant la possibilité d’une contamination non négligeable au sein de l’ensemble des populations de ce territoire, dont il est impossible aujourd’hui de connaître l’origine des foyers. En effet force est de constater que le XVIIème siècle a eu son lot de famines et de maladies épidémiques, en particulier la peste qui ravagea plusieurs territoires en France (Paris, 1619 - La Rochelle, 1602 et 1604 - Quimper, 1636 - Provence, 1630 - Hyères, 1665…) et en Europe (Genève, 1610-1640), (Bologne, 1630), (Londres, 1665),   (Pays Bas, 1636)…Cependant, aucune source archivistique ne signale la présence d’une épidémie de peste à Charenton-Saint-Maurice au cours du XVIIème siècle : les seules archives du temple qui auraient fait foi ont malheureusement été détruites lors de l’incendie du premier temple en 1621 et lors de la destruction totale du second   en 1686.

Bibliographie

         Drancourt M,  Aboudharam G, Signoli M, Dutour O & Raoult D (1998). Detection of 400-year-old Yersinia pestis DNA in human dental pulp: an approach to the diagnosis of ancient septicemia. Proc Natl Acad Sci U S A, 95(21): 12637-12640.

         Dufour JY (2001). Saint-Maurice (Val-de-Marne). Cimetière des huguenots parisiens sous l’Edit de Nantes (XVIIe siècle). Document Final de Synthèses, AFAN, SRA Ile-de-France, 43 p.

         Dufour JY & Buquet C (2006). Temple et cimetière huguenot de Charenton à Saint-Maurice. Clio 94:123-130.

         Hadjouis D (2006). Variations anatomiques posturales chez les populations franciliennes du Moyen-Age au XVIIème siècle (Val-de-Marne, France) : l' exemple des dysplasies luxantes de la hanche et des malformations articulaires du genou. Biom. Hum. et Anthrop., 24, 3-4:221-232.

.        Mousset F (1994). Surveillance archéologique au 36 rue du maréchal Leclerc à Saint-Maurice. Lab Dép Archéol Val-de-Marne, 17 p.

.        Raimbault M.(1975-1976). Découverte d’une cave gallo-romaine du Haut-Empire à Saint-Maurice. Bull Soc Hist et Archéol de Charenton et de Saint-Maurice, 2:12-30.

         Raimbault M. (1977). Fouilles de sauvetage à Saint-Maurice. Bull Soc Hist et Archéol de Charenton et de Saint-Maurice,3:4-12.

         Thomas N & Mistrot V (1994). Surveillance archéologique au 57 rue du maréchal Leclerc à Saint-Maurice. Lab Dép Archéol Val-de-Marne, 41 p.

 

 

 

 

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